Le Québec doit devenir indépendant, et ça presse. Pourquoi? Parce que, ces derniers jours, le Québec a été traîné dans la boue sur la scène internationale en même temps que le reste du Canada puisque le gouvernement Harper se refuse à respecter le protocole de Kyoto.
Cela donne une mauvaise image du Canada et par conséquent, du Québec aussi, vu qu’il fait toujours partie du Canada.
Or, le Québec a un potentiel environnemental que le reste du Canada n’a pas. Nous avons l’eau, l’hydro-électricité et les éoliennes, sans compter que les gens sont de plus en plus conscientisés au problème des gaz à effet de serre. Bien entendu, ce n’est pas le paradis, il y a encore énormément de travail à faire. On ne peut pas se péter les bretelles entièrement non plus et dire que le Québec est l’exemple parfait en matière de protection de l’environnement. Mais malgré tout, beaucoup de Québécois pensent qu’il faut ratifier le protocole de Kyoto et travailler dans le sens de réduire les effets des GES. Les gens font plus attention aux produits qu’ils achètent pour qu’ils soient plus respectueux de la nature, surtout suite aux épisodes des algues bleues qu’on a connus l’été passé. Sans oublier qu’il y a de plus en plus de gens qui vont à l’épicerie avec leurs sacs réutilisables. Alors, pourquoi ces Québécois devraient-ils être blâmés et mis dans le même bateau que Harper et son pétrole Albertain?
Sans compter que Harper est de plus en plus isolé sur la scène internationale. En effet, on peut lire sur Cyberpresse que :
« L'Australie, gouvernée depuis 1996 par John Howard, n'a jamais ratifié le Protocole de Kyoto, tout comme les États-Unis. Celui qui semble sur la voie de devenir le prochain premier ministre (Australien) a promis de renverser immédiatement la situation. M. Rudd s'est aussi engagé à représenter son pays lors de la réunion internationale de Bali, qui s'ouvre dans une semaine, afin de discuter du nouveau plan de réduction des gaz à effet de serre (GES) post-Kyoto. »
Si cela se concrétise, alors Harper et Bush se retrouveront tous seuls contre la volonté internationale d’essayer de faire quelque chose pour réduire les GES.
Vite que le Québec se sépare du Canada, et nous pourrons enfin faire nos propres lois respectueuses de notre beau pays et de notre belle planète. Et finie l’honte d’être mis dans le même bateau que Harper et son copain Bush. Nous pourrons alors dire enfin que nous n’avons jamais été aussi fiers d’être Québécois.