samedi 24 novembre 2007

Honte ou fierté?

Le Québec doit devenir indépendant, et ça presse. Pourquoi? Parce que, ces derniers jours, le Québec a été traîné dans la boue sur la scène internationale en même temps que le reste du Canada puisque le gouvernement Harper se refuse à respecter le protocole de Kyoto.

Cela donne une mauvaise image du Canada et par conséquent, du Québec aussi, vu qu’il fait toujours partie du Canada.

Or, le Québec a un potentiel environnemental que le reste du Canada n’a pas. Nous avons l’eau, l’hydro-électricité et les éoliennes, sans compter que les gens sont de plus en plus conscientisés au problème des gaz à effet de serre. Bien entendu, ce n’est pas le paradis, il y a encore énormément de travail à faire. On ne peut pas se péter les bretelles entièrement non plus et dire que le Québec est l’exemple parfait en matière de protection de l’environnement. Mais malgré tout, beaucoup de Québécois pensent qu’il faut ratifier le protocole de Kyoto et travailler dans le sens de réduire les effets des GES. Les gens font plus attention aux produits qu’ils achètent pour qu’ils soient plus respectueux de la nature, surtout suite aux épisodes des algues bleues qu’on a connus l’été passé. Sans oublier qu’il y a de plus en plus de gens qui vont à l’épicerie avec leurs sacs réutilisables. Alors, pourquoi ces Québécois devraient-ils être blâmés et mis dans le même bateau que Harper et son pétrole Albertain?

Sans compter que Harper est de plus en plus isolé sur la scène internationale. En effet, on peut lire sur Cyberpresse que :

« L'Australie, gouvernée depuis 1996 par John Howard, n'a jamais ratifié le Protocole de Kyoto, tout comme les États-Unis. Celui qui semble sur la voie de devenir le prochain premier ministre (Australien) a promis de renverser immédiatement la situation. M. Rudd s'est aussi engagé à représenter son pays lors de la réunion internationale de Bali, qui s'ouvre dans une semaine, afin de discuter du nouveau plan de réduction des gaz à effet de serre (GES) post-Kyoto. »

Si cela se concrétise, alors Harper et Bush se retrouveront tous seuls contre la volonté internationale d’essayer de faire quelque chose pour réduire les GES.

Vite que le Québec se sépare du Canada, et nous pourrons enfin faire nos propres lois respectueuses de notre beau pays et de notre belle planète. Et finie l’honte d’être mis dans le même bateau que Harper et son copain Bush. Nous pourrons alors dire enfin que nous n’avons jamais été aussi fiers d’être Québécois.

mardi 9 octobre 2007

C’est la faute aux autres…

Parfois, je me dis…qu’est-ce qu’il ne faut pas entendre?! Aujourd’hui, à la télé, il y avait une discussion sur la possibilité d’interdire, à l’heure de pointe, les poids lourds sur les ponts de la région de Montréal. D’autres mesures seraient étudiées aussi pour réduire le nombre de poids lourds sur nos routes et réduire les embouteillages.

« Ils prennent trop de place, ils causent des embouteillages monstres quand ils sont impliqués dans un accident, sans parler de l’enfer quand leur cargaison tombe sur la route. » Voilà ce que les gens disaient, à la télé…

J’ai trouve cela franchement ridicule. C’est encore la mentalité égoïste de : « Oui, c’est la faute des autres mais pas la mienne. » Aujourd’hui, ces gens disent que c’est la faute des poids lourds. Or, on oublie de SE regarder soi-même.


Combien de gens chialent mais prennent leur voiture, TOUS SEULS? Combien de gens préfèrent perdre une heure dans le trafic plutôt que de prendre le transport en commun, prendre le vélo ou marcher? Et il y a un truc ben le fun, qui s’appelle le covoiturage mais qui est oublié par la plupart des automobilistes.

Car il ne faut pas se leurrer : Si on interdisait les poids lourds sur les routes montréalaises, aux heures de pointes, CELA NE CHANGERA ABSOLUMMENT RIEN. Car l’espace gagné par l’absence des camions sera vite rempli par des nouvelles voitures… et la pollution sera encore pire!

De plus, attention! Ceux qui chialent contre les poids lourds seraient les premiers à trouver cela « inacceptable » de trouver leurs magasins préférés vides! Il faut bien que la marchandise que vous voulez acheter lors de la messe de la consommation du dimanche arrive au magasin d’une façon ou d’une autre. Comment faire si les poids lourds ne peuvent plus rouler?

N’oubliez pas que les camions poids lourds prennent de la place, mais ils transportent bien de kilos et des tonnes de marchandise. Combien de voitures ne transportent qu’une personne? Au moins d’être obèse morbide, et encore, la différence de poids parle par elle-même. La voiture ne fait pas le poids.

Alors, avant de dire que c’est la faute aux autres, examinons chacun nos habitudes. Il faut accepter notre part de faute. Et oui, chers automobilistes, c’est AUSSI de votre faute si vous êtes pris dans les embouteillages.

samedi 6 octobre 2007

Un automne intéressant….

Cela fait un bon moment que je n’ai pas écrit, soit par manque de temps (ahhh mes sorties à vélo avec mon amoureux ces dernières semaines), soit par mon manque d’inspiration. Mais l’arrivée probable d’élections fédérales dans les prochaines semaines, ainsi que la commission Bouchard-Taylor plus l’arrivée de madame Marois à l’Assemblée Nationale risquent de rendre l’automne 2007 très intéressant. Alors, je me suis dit que ce serait le moment ou jamais de reprendre mon blogue.

Pour repartir du bon pied, je vais faire un résumé de comment je vois la chose présentement. Bien sûr, ce n’est que mon analyse personnelle et je peux être dans les patates…Mais bon, je me lance.

Sur la scène politique québécoise, je réalise que nous ne sommes pas à une contradiction près. Si on se fie aux sondages, le ADQ est en avance sur tous les autres partis. Toutefois, ce qui est curieux (mais c’est BON pour le mouvement souverainiste) est de constater que Pauline Marois arrive en tête des sondages quant à la personne qui serait plus apte à gouverner le Québec. Ce n’est pas Mario Dumont qui arrive en premier alors que son parti est en tête. C’est cela que je trouve curieux, pourquoi ne pas appuyer davantage le PQ si on croit que Pauline Marois serait la meilleure Première Ministre? Ou vice versa, pourquoi ne pas croire que Dumont serait le meilleur Premier Ministre si son parti semble être le préféré des Québécois?

Je crois tout simplement que les gens veulent voter pour le ADQ pour le changement, parce qu’ils sont tannés d’avoir toujours la même chose. Ils n’en peuvent plus des listes d’attente dans les hôpitaux, des écoles en ruines et des viaducs qui tombent et croient que en choisissant du nouveau, ils auront mieux. Les électeurs ne votent pas nécessairement ADQ parce qu’ils croient au programme, mais parce qu’ils veulent autre chose.

Mais Mario n’a pas encore fait des preuves. Les gens ne sont pas encore tout à fait prêts à lui donner le poste de premier Ministre. Arrive Pauline Marois, avec sa grande expérience de la vie politique, et surtout, le fait qu’elle a déjà fait partie du gouvernement. Les gens savent qu’elle « s’y connaît. » Mario Dumont traîne encore son image de « jeune en apprentissage » alors que Marois représente « l’expérience ».

Le PQ peut donc facilement remonter la pente des quelques petits points qui le séparent de l’ADQ. Il faut jouer la carte de la langue, de la culture, de ce qui fait de nous des Québécois. Et ne pas oublier notre as : l’expérience de Pauline Marois….Et le fait que le Québec tournerait une page de son histoire en élisant une femme…

Mario/Pauline…. Version Sarko/Ségo québécois???

Faut espérer que Pauline aura plus de chances que Ségolène Royale.

Une dernière analyse avant de terminer… Le PLQ est mourant et je crois que les prochaines élections le montreront. Surtout que le parti frère PLC ne fait pas mieux et risque de mordre la poussière ce qui traînera le PLQ encore plus dans l’abyme.

Même les anglais du West Island ne pourront pas sauver le PLQ et encore moins le PLC surtout qu’il y a Jack Layton comme option sur la scène fédérale. Donc, je prévois « Exit » PLC, Stéphane Dion et Charest avec son PLQ….
À Voir…

lundi 23 juillet 2007

Vive le Québec Libre!!

Le 24 juillet 2007 sera le 40ième anniversaire de la fameuse déclaration du Général De Gaulle, sur le balcon de l’Hôtel-de-Ville de Montréal.

Malgré la controverse sur les véritables intentions du Général, il est clair que pour le Québec, ce fut un moment charnière de son histoire.

À l’époque, « Vivre le Québec libre! » voulait dire pour beaucoup que le Québec devait devenir souverain et s’affranchir d’Ottawa. Et aujourd’hui, il y en a beaucoup qui pensent encore pareil, mais curieusement… j’ai l’impression qu’on se tait de plus en plus.

C’est que quarante ans plus tard, la propagande fédéraliste semble tellement porter fruit que les souverainistes semblent avoir honte de leurs convictions indépendantistes.

Le Parti Québécois ne va pas souligner le 40ième anniversaire du fameux discours du Général De Gaule, alors que ce parti se dit souverainiste.

Pire, Madame Marois (en qualité de nouvelle chef du PQ) fait preuve d’une naïveté déconcertante en disant qu’elle « aurait aimé que le gouvernement du Québec souligne les 40 ans de la déclaration du Général ». Au cas où Madame Marois ne l’aurait pas réalisé, il y a un gouvernement fédéraliste à Québec. Ce ne serait certainement pas eux qui bougeraient pour célébrer ce fameux discours, bien au contraire.

De plus, Cyberpresse nous apprend que Montréal « a refusé, par deux fois, de honorer (De Gaulle) publiquement en installant son buste au parc Lafontaine. Considéré comme le plus beau et le plus fidèle à son modèle, ce buste de Charles de Gaulle a été créé peu après sa mort, en 1970, par le célèbre sculpteur français Alain Aslan, qui vit aujourd'hui dans les Laurentides. »

Toujours selon Cyberpresse, il paraîtrait que « c'est le maire de l'arrondissement de Ville-Marie, Benoît Labonté, responsable des arts et de la culture à Montréal, et le comité qu'il avait formé qui ont décidé que le buste serait placé discrètement dans une galerie de l'hôtel de ville, non loin du balcon. Pourtant, le maire Tremblay aimait beaucoup ce buste. »

Il est clair que, en apparence, l’Hôtel de ville de Montréal serait le lieu idéal pour placer le buste du Général, puisque c’est là que l’événement est survenu. Par contre, ce n’est pas mieux vu qu’on veut reléguer ce dit buste aux oubliettes dans un coin perdu de l’Hôtel de ville.

Je ne connais pas les convictions politiques de Monsieur Labonté… Mais j’entrevois deux possibilités. La première : Monsieur Labonté est fédéraliste et comme ce buste représente la souveraineté et tout ce à quoi il ne croit pas, il a voulu diminuer la portée du geste politique en cachant le buste quelque part dans l’Hôtel de Ville.

Cette attitude est quand même compréhensible, même si c’est enrageant pour les souverainistes.

La deuxième possibilité est plus grave. Si Monsieur Labonté est souverainiste, alors pourquoi agir de même? A-t-il plié aux exigences des anglais et autres fédéralistes? Ou bien, espérait-il taire une controverse en cachant le buste?

Quoique ce soit, il n’y aura pas de buste du Général ni à l’Hôtel de Ville, ni au Parc La fontaine, car le sculpteur préfère le garder pour l’instant. Et le Québec ne soulignera (ou presque pas) le 40ième anniversaire du fameux discours.

Ce qui me laisse avec la question suivante : On ne souligne pas le fameux discours du Général De Gaule parce qu’il n’évoque plus rien, ou bien parce que nous avons honte de nous affirmer comme souverainistes?

De retour

Bonjour

Je suis désolée si je n'ai pas écrit dernièrement, c'est que j'étais en vacances bien méritées ;)

Mais me voilà, de retour et prête à reprendre la plume (ou le clavier hehe)

Kiora

vendredi 6 juillet 2007

La sécurité routière


Suite au rapport de la Table Québécoise sur la sécurité routière, la ministre Julie Boulet veut serrer la vis aux conducteurs délinquants.

Et dans le contexte actuel où moi aussi j’amorce un virage écologique et santé en prenant davantage mon vélo, plutôt que la voiture, je ne peux faire autrement qu’applaudir les recommandations faites hier par la Table et le gouvernement.
Effectivement, il y a beaucoup de conducteurs délinquants, qui ne pensent qu’à leur petite personne. Ils se prennent pour des conducteurs de jeu vidéo, où on peut faire tout ce qu’on veut sans conséquences réelles.

Tiens, juste pour vous raconter une anecdote… L’autre jour, j’ai pris mon vélo avec mon compagnon, et nous avons roulé sur une rue qui était quelque peu achalandée, vu l’heure de pointe en fin d’après-midi. Et nous avons été témoins d’un événement qui nous a fait capoter!

Une voiture s’est arrêtée parce qu’elle devait faire un tour à gauche, et il n’y avait ni panneau d’arrêt ni feu de circulation. Donc, la voiture devait attendre à ce que la voie se libère pour pouvoir tourner à gauche. Mais à cause de l’heure de pointe, elle devait attendre un peu plus longtemps. Or, une voiture est arrivée derrière, et ne voulait visiblement pas attendre. Le conducteur a-t-il fait exprès, ou dans son énervement, a-t-il fait une manœuvre qui a mal tourné? Quoique ce soit, la deuxième voiture ne voulait pas attendre, vu qu’elle voulait continuer tout droit. Et bien, la deuxième voiture a commencé à rouler penchée, la moitié de la voiture sur la route et l’autre sur LE TROTTOIR! Et ce, pour dépasser la première voiture qui attendait toujours que la voie se libère!

Une chance qu’il n’y avait pas de piéton, et que mon compagnon et moi, nous avions déjà traversé la rue. Mais nous avons été effarés.
Et ce n’est qu’un exemple de situations qui peuvent arriver à cause des conducteurs délinquants.
Donc, je suis tout à fait d’accord qu’il faut être encore plus sévère avec eux. Je suis contente qu’on pense à interdire le cellulaire au volant, quoique j’aie encore quelques doutes car des conducteurs pourraient utiliser des gadgets pour ne pas avoir l’air de parler au téléphone. Je crois aussi qu’on doit imposer de peines plus sévères contre ceux qui collent aux autres voitures, et qui roulent trop vite. Et il faudra vraiment faire quelque chose contre l’alcool au volant et les récidivistes. Il le faut, si on veut changer les choses.


Cependant, ce n’est pas tout. Il faut que la volonté politique suive, et que les politiciens agissent vraiment. Il faudra que la Ministre tienne parole, et ce n’est pas toujours gagné d’avance.

De plus, on aura beau avoir les lois les plus sévères au monde, il faudra plus de policiers et il faudra leur donner le pouvoir d’agir. Sans quoi, les bonnes intentions resteront lettre morte… et il y aura encore des chiffres effarants, rapportés hier par Cyberpresse :

« Chaque jour, deux personnes meurent sur les routes du Québec et une victime d'accident est recensée toutes les 11 minutes. »
À nous d’agir.

dimanche 1 juillet 2007

Pourquoi je ne fête pas la fête du Canada?

Premier juillet, festival du déménagement au Québec. Eh oui, c’est apparemment aussi la fête du Canada, qu’on voudrait nous faire fêter.

Au travail, on m’a demandé qu’est-ce que j’allais faire pour la fête du Canada, comme si on était obligé de fêter aujourd’hui. Et voici dont ma réponse

Je ne fête pas le Canada.
Comment fêter un pays qui a des symboles archaïques comme Gouverneur Général, qui ne sert qu’à rappeler que le Canada n’est rien d’autre qu’une colonie? Comment fêter un pays qui se dit démocratique, mais dont la tête du Gouvernement est officiellement la Reine Élizabeth II?
Il n’y a rien de démocratique là-dedans! Et le Canada fait la leçon de démocratique aux autres pays, laissez-moi rire!

Pourquoi fêter un pays qui envoie des soldats à l’autre bout du monde, et surtout les soldats Québécois, pour qu’ils se fassent tuer pour faire plaisir à des compagnies pétrolières qui n’ont que leur profit personnel en tête?

Pourquoi fêter un pays dont le gouvernement ne tient pas l’environnement à cœur, et qui présente un plan qui ne mène à rien, et où les gros pollueurs n’ont pas à faire des efforts? Ce plan n’oblige pas les gros pollueurs à payer, on veut qu’ils continuent à s’enrichir en détruisant notre planète.


Je ne fête pas un pays qui tait une partie de « sa » population, soit le Québec, qui veut qu’on fasse plus d’efforts pour l’environnement.
Je ne fête pas un pays qui, par ses politiques environnementales, se fait une réputation au niveau international de «petit faiseur » lorsqu’il s’agit d’environnement. Alors que ce n’est pas TOUT le monde qui appuie le « plan environnemental » de Harper.

En parlant de Harper, je ne fête pas un pays dont le premier ministre se prend pour un américain et fait tout pour faire plaisir à Bush.

Mais j’oubliais, Harper est un anglophone. Disons les choses comme elles sont, il n’a appris le français que par intérêt personnel. Il devait obtenir des votes francophones, s’il voulait devenir premier ministre. Et les gens n’ont vu que du feu.
Combien de gens dans son gouvernement sont vraiment bilingues? Dans son gouvernement, combien de gens comprennent vraiment la différence entre le Québec et le Canada?


C’est pourquoi je ne fête pas un pays qui ne cherche qu’à assimiler des francophones. Je ne fête pas un pays qui se dit démocratique, mais qui n’hésite pas à faire des magouilles lorsqu’il s’agit de l’avenir du Québec.
Ce pays où on vole un demi-million de dollars, mais personne ne crie au vol, et personne n’est punie… après tout, il fallait défendre le Canada!, se disent-ils.

Et dans cette optique, ils n'ont pas hésité à tout faire pour que le Québec reste soumis, même des choses illégales et anti-démocratiques. Franchement, le Canada, quel pays! (Sarcasme)

Le Québec, un pays…. Et ça presse!

vendredi 29 juin 2007

Live Earth, on passe le mot!


Signe du temps que nous vivons, de plus en plus de gens s’organisent pour la cause de la protection de l’environnement. Et pour cela, un grand événement international est en train de s’organiser. Il s’agit du Live Earth international.

Qu’est-ce que c’est?

Cyberpresse nous apprend que « l’événement Live Earth a été créé en février dernier par le producteur américain Kevin Wall, celui-là même qui avait lancé la campagne mondiale contre la pauvreté Live 8 en 2005. M. Wall s'est allié à l'ex-vice-président américain Al Gore pour promouvoir l'événement. Tout comme Live 8, Live Earth présentera des concerts bénéfices simultanés le 7 juillet (07-07-07) dans différentes villes du globe soit Londres, New York, Tokyo, Shanghai, Johannesburg, Sydney, Rio de Janeiro et Hambourg. »

Et à Montréal, nous sommes chanceux car, selon Cyberpresse, « tout comme huit autres grandes villes du globe, la métropole québécoise présentera un grand spectacle bénéfice pour la lutte contre le réchauffement climatique le 7 juillet prochain. »

L’événement Live Earth à Montréal est organisé par des groupes de militants écologistes dont font partie le biologiste Jean Lemire, Steven Guilbeault, de Greenpeace, et le directeur du Jour de la terre, Pierre Lussier.


Quand aura lieu le spectacle de Montréal? Ce sera le 7 juillet 2007 prochain, à 20h

Où? Au quai Jacques-Cartier dans le Vieux-Port.


À l’affiche lors du Live Earth Montréal, il y aura Zachary Richard, Garou, DJ Champion, Éric Lapointe, Jorane, Daniel Boucher, Dan Bigras et Marilou. Cependant, les organisations préviennent que «d'autres artistes pourraient aussi s'ajouter à cette liste dans les prochains jours. »


Lors du spectacle, l’accent sera mis sur les produits bio-dégradables et respectueux de la nature, que ce soit au niveau de la nourriture ou des verres pour les boissons. On nous dit également que les organisateurs feront attention aussi aux appareils électriques et aux ampoules utilisés pour le spectacle, pour faire en sorte qu’ils soient éco-énergétiques.

Ce qui est le fun aussi, c’est que le prix des billets n’est pas cher! 5$ en pré-vente, et 10$ sur place. Vous êtes intéressé à acheter un billet? Contactez Ticket-Pro!

Ceci dit, j’avoue que je me suis demandé : comment est-on sûrs que l’argent ira à la cause environnementale? Qui aura l’argent?

Mais finalement, je me dis que cela n’est pas ce qui est primordial. Ce qui est important à mes yeux, c’est qu’on parle de l’environnement et qu’on montre que le mouvement environnemental n’est plus l’affaire d’un petit groupe. Grâce à l’effet de masse, nous pourrons inciter d’autres personnes à prendre l’environnement à cœur. Grâce à l’effet de masse, les compagnies auront intérêt à offrir de plus en plus de produits respectueux de l’environnement, puisqu’ils verront que c’est ce que leurs clients demandent de plus en plus. Et les gouvernements bougeront leur cul, en matière d’environnement, sinon ils verront leur appui diminuer au sein de la population.

Live Earth….Y serez-vous du nombre?

samedi 23 juin 2007

Fiers d’être Québécois!



En cette fin de semaine de la Fête Nationale du Québec, il est temps de se pencher sur ce que le Québec représente pour nous.

En ce qui me concerne, le Québec est avant tout mon pays, et je crois qu’il devrait devenir souverain. Cependant, les médias ont annoncé aujourd’hui que l’option souverainiste semble reculer. Pourtant, il me semble que ce n’est pas tant l’option qui recule, puisque le pourcentage de personnes qui se disent souverainistes n’a pas vraiment bougé. Ce qui a changé, à mon avis, c’est la perception des gens face à la possibilité que le Québec devienne vraiment souverain. Un vent de pessimisme semble souffler puisque le recul du PQ lors des élections du 26 mars dernier, ainsi que le fait que le Bloc Québécois a fait moins bien aux dernières élections fédérales, peuvent facilement faire croire que la souveraineté recule. Tout à coup, les gens sont pessimistes et croient que le Québec ne deviendra pas souverain, ou certainement pas d’ici 10 ans, comme le laisse croire le sondage SOM-La Presse-Cyberpresse.

Les gens semblent être blasés des politiciens souverainistes qui n’ont que comme seule priorité leurs intérêts personnels. Si on ajoute à cela le fait que les gens n’y voient que du feu lorsque les fédéralistes qui essaient de nous faire croire que le gouvernement fédéral va donner plus de pouvoir au Québec, alors que rien ne change. Le Québec a été reconnu comme une nation? Ça n’a rien changé. Allez à l’étranger, et bien du monde ne fera pas la différence entre un Québécois et un Albertain. Nous avons une place à l’UNESCO? Je n’ai pas vu de politicien Québécois en faire usage. Et même si on profitait de notre place à l’UNESCO, ce n’est qu’une petite partie de la place que le Québec pourrait jouer sur la scène internationale en étant indépendant.

Le pessimisme face à la souveraineté du Québec vient aussi de la campagne de peur que les fédéralistes font (ça va mal dans la santé, imaginez vous, ce serait pire si le Québec serait souverain!) alors qu’un Québec souverain aurait enfin les moyens pour arriver à atteindre des sommets qu’il ne pourra jamais atteindre en restant au Canada.

Mais ces arguments ont été mainte fois apportés, et discutés.
En cette fin de semaine de la fête Nationale du Québec, je veux surtout me sentir fière. Et je suis fière de notre langue si particulière aux accents et expressions bien de chez nous. Je suis fière de notre cinéma, et (en général) de notre télévision de qualité qui nous permet de nous voir à l’écran, plutôt que de voir seulement des émissions américaines ou françaises. Je suis fière de notre littérature, lorsqu’on n’a pas peur de nous faire parler. Merci à Michel Tremblay, Chrystine Brouillet, Marie Laberge, et plein d’autres…

Notre musique est unique également, et il faut s’assurer qu’on pourra l’entendre à la radio, et qu’elle ne se laissera pas envahir par la musique américaine.

Je suis fière de notre Nature, de nos forêts et de nos lacs…Prenons-en soin!

Je suis fière de notre goût pour la fête, on n’a qu’à voir les étés festifs qu’on a par chez nous! Je suis fière de notre Québec, où nous pouvons réaliser des grandes choses, où nous pouvons nous épanouir et où notre potentiel peut nous amener loin.

Et surtout, je suis fière d’avoir grandi dans ce pays accueillant, qui m’a ouvert les bras dans mon enfance. Le Québec ne doit pas s’oublier en accueillant des nouveaux immigrants, mais les inciter à s’intégrer, car nous avons une culture bien à nous, culture que nous ne devrions pas perdre. Le Québec en sortira gagnant.
Notre fierté d’être Québécois, c’est en nous que nous la portons…et… À NOUS LE MONDE!

mardi 19 juin 2007

Le système santé malade

Le système de santé fait les manchettes dernièrement, suite aux démissions de médecins et autres responsables des urgences de certains hôpitaux. De plus, les urgences débordent, et l’arrivée de l’été n’arrangera pas les choses, à cause des vacances du personnel soignant.

Dans tout ça, Québec Solidaire se positionne « pour un système de santé public de qualité et également accessible à tous et toutes ! »

Je ne cache pas ma sympathie vers la gauche, et vers Québec solidaire. Et je suis d’accord que le système d’assurance-maladie tel qu’on le connaît est une des grandes mesures que le Québec a prises dans son histoire.

Toutefois, je crois que le Québec ne pourra pas continuer ainsi, vu l’état du système actuel. Je crois qu’il faut faire quelques compromis, et même entre-ouvrir intelligemment la porte au privé comme cela se fait dans certains pays d’Europe et au Mexique. Car, malgré la vieillissement de la population, leur système de santé ne souffre pas comme le nôtre.


Au Québec, le système de santé a certes souffert d’un flagrant manque de bonne gestion. C’est-tu normal que cela ait pris 10 ans pour décider de l’emplacement du CHUM? Combien d’argent a été dépensé en études, et encore des études à ce sujet? Combien d’argent a été perdu à cause de l’inaction politique? Et surtout, combien ont empoché les ministres de la santé, autres politiciens, les gestionnaires, et certains médecins?
Il faut que cela cesse!


Mais ce manque de bonne gestion n’est pas tout. Il y a une hémorragie à arrêter. C’est que les médecins Québécois partent vers d’autres provinces Canadiennes, et vers les USA. Il faut absolument que le Québec amène de mesures pour stopper cette tendance. Dans un Québec souverain, je crois que cela sera plus facile d’empêcher que des médecins déménagent ailleurs, mais pour l’instant, nous devons faire autrement.

En parlant de la Belgique et même du Mexique, là-bas, les médecins sont obligés de faire au moins 2 ans de service en région, une fois leurs études terminées. Une fois ce contrat terminé, le médecin se doit d’offrir un nombre précis d’heures dans le service public avant de pouvoir offrir ses services de façon privée. Pourquoi le Québec ne pourrait pas s’en inspirer?

D’un autre côté, selon moi, le système de santé ne pourra pas tenir le coup si les médecins chargent trop pour leurs services. Bien sûr, certains diront qu’ils ont nos vies entre les mains, mais les éducatrices qui ont la grande responsabilité de s’occuper des enfants ne gagnent pas autant, les policiers qui sauvent des vies non plus, ni les pompiers, pour ne citer que ceux-là. Il est vrai que les médecins ont fait des grandes études, mais ils ne sont pas les seuls à avoir étudié longtemps non plus. Parles-en à certains scientifiques, par exemple. Cela n’excuse pas les médecins d’agir par avidité pour demander encore plus d’argent, alors qu’on devrait tous faire des efforts pour le bien-être de tous.

C’est pourquoi, pour moi, l’État devrait plafonner les salaires des médecins, ainsi que de réglementer leurs honoraires. Cela se fait en Belgique, par exemple. C’est le gouvernement qui dit combien ils peuvent charger, et tous les médecins doivent s’y plier, même dans le secteur privé.

Finalement, je crois que nous devons également empêcher les abus du système de santé. Bien de personnes vont à l’urgence pour un oui, ou pour un non.

C’est pourquoi je pencherais pour qu’on paie un montant minime en allant chez le médecin. Nous serions peut-être plus conscients des vrais coûts du système.
Et pour éviter que même ce prix minime empêche certaines personnes d’aller voir le médecin, le système de santé pourrait offrir un examen de santé gratuit pour tout le monde, une fois par année. Pour que chacun puisse avoir accès à un médecin pour son bilan annuel de santé, question de savoir si tout va bien. Pour le reste, on paie un peu.

Quoique ce soit, que mes pistes de solution soient bonnes ou pas, il est clair que quelque chose doit être faite. L’assurance maladie était une source de fierté pour le Québec, or, dernièrement, le système de santé Québécois est une source d’honte pour nous.

mercredi 13 juin 2007

Justice injuste

La justice est supposée nous protéger contre les délinquants et les criminels. Or, de plus en plus, j’ai l’impression que la justice ne fait pas sa job. Loin de là.

Elle semble de plus en plus féliciter les gens qui ont commis des crimes graves, et s’acharner sur les victimes et les gens qui ont fait des crimes mineurs, surtout, et ohh surtout si ces derniers n’ont pas assez d’argent pour se payer une « justice ».

Et aujourd’hui, deux nouvelles semblent confirmer cette impression. La première concerne le jeune Sébastien Lacasse, dont le principal meurtrier a écopé d’une sentence bonbon-félicitations-pour-ton-crime.


La deuxième nouvelle concerne Benoît Guay, le « policier » qui a commis 8 viols. Eh bien, il s’en tire avec 8 ans de prison. Un an pour chaque victime. Est-ce que vaut un viol? Allez demander aux victimes, voir ce qu’elles en pensent.

Mais ce qui est pire, c’est que dans le cirque qu’est devenue la justice Québécoise, Guay n’en fera que 2 ans ou quelque chose comme ça.

Voulez-vous être encore plus effarés? Nous pouvons lire sur le site de Cyberpresse que « la juge n'a pas retenu comme circonstance aggravante le fait que Guay était policier, car il commettait ses crimes quand il n'était pas en fonction. »

Pour moi, cet argument ne tient pas la route, car un policier doit TOUJOURS montrer l’exemple. Ce n’est pas parce qu’il n’est pas en fonction en faisant un crime qu’il ne jette pas une ombre sur toute la communauté policière. Comment la police peut-elle continuer à avoir une certaine autorité, si celle-ci est sabotée par la justice?

Un petit exemple me vient à la tête : Je suis éducatrice à la petite enfance. Si j’attaquais un enfant hors de mes heures de travail, est-ce que cela serait moins grave que si j’avais attaqué un des enfants à mon travail? NON, car, enfin de compte, les deux enfants auront été agressés.

Si une juge ne tiendrait pas compte du fait que je suis éducatrice à la petite enfance, cela reviendrait à dire que la souffrance d’un enfant serait plus importante que celle d’un autre enfant qui a été attaqué « de la bonne façon. »


Dans le cas de Guay, un viol commis alors qu’il n’était pas en fonction est considéré par la justice comme étant MOINS grave que s’il était commis par un policier en fonction.

Et, sincèrement, cela me révolte!

Déjà qu’en court, il arrive qu’on traite les victimes de viol comme des salopes, en plus elles se font dire maintenant qu’elles n’ont pas à se plaindre. Elles n’ont pas été assez « malchanceuses » pour se faire violer par un policier en fonction!

Or, Guay a utilisé sa formation de policier pour les suivre, pour les surveiller jusqu’au viol. Cela, il faut en tenir compte!

Mais ce qui est effarant c’est que, selon Cyberpresse : « Hier, plusieurs des victimes ont assisté au prononcé de la sentence. Ont-elles trouvé la peine trop légère? Me Briand a laissé entendre que les victimes trouvaient rarement qu'une peine était assez sévère. «Mais je pense qu'elles ont compris le processus et qu'elles l'acceptent», a-t-elle dit.

En gros, on dit aux victimes de se taire pour laisser toute la place à ceux qui les ont agressés.

Quand on entend ce genre de paroles, comme celles de Me Briand, on se dit que quelqu’un au Ministère de la (soi-disant) Justice doit bien se moquer de nous!

samedi 9 juin 2007

Écologie cette semaine

Cette semaine fut un peu plus calme que les précédentes. Cependant, il y a quand même eu des événements qui ont attiré mon attention.


Quand l’écologie tombe dans l’oubli…


Mon prix citron va sans aucun doute à ce que j’appellerais le dossier île Charron.
Selon Cyberpresse

« Un promoteur s'apprête à lancer un «projet immobilier de grande envergure» sur l'île Charron, dans la zone boisée située entre le parc national des Iles-de-Boucherville et l'autoroute 20, à l'entrée du tunnel Louis-H.-Lafontaine, sur la Rive-Sud. Le promoteur Luc Poirier voudrait y construire au moins 2500 unités d'habitation. Le projet se trouverait ainsi aux portes de l'unique parc national de l'archipel du Grand Montréal. »

Comme d’habitude, l’argent passe avant l’écologie. Nous préférons détruire notre écosystème, juste pour faire plaisir à quelques gens riches qui ne pensent qu’à leur petite personne. Car ne vous faites pas d’illusions, ces unités d’habitation seront destinés aux riches qui pourront se les payer.

Ce que je leur dis, c’est que leur argent et leur unité d’habitation ne leur servira à rien si nous n’avons plus de planète viable. Mais dans le monde rempli d’égoïsme dans lequel nous vivons, les mentalités sont très difficiles à changer.

Malheureusement, les gens oublieront ce dossier, et la construction des dites unités d’habitation se fera, malgré les belles paroles de Madame Beauchamp. Car elle s’est dite préoccupée par ce projet, juste pour être « politiquement correct », mais elle n’a rien fait de plus.

Départ d’un grand écologiste Québécois


Mon prix Fleur-de-Lys va à Steven Guilbault, directeur de Greenpeace Québec. Vendredi, on nous annonçait qu’il quittait la direction de Greenpeace Québec. Je dois avouer que cette annonce m’a attristée, car M. Guilbault a, selon moi, fait un excellent travail. À chaque fois que je l’ai écouté parler, son discours m’a paru fort et convainquant. Il a contribué à augmenter le nombre de membres de Greenpeace. De plus, il a travaillé fort pour sensibiliser la population aux problèmes écologiques qui menacent la planète Terre.

M. Guilbault, vous méritez mon respect pour votre travail, et merci pour avoir faire avancer le dossier « vert » au Québec.

Bonne chance dans vos projets futurs.

mercredi 6 juin 2007

Une note sur le français


Y paré kon fé trô de fote , é kon dévré pâ tenir komt de sé fote dan les essamé de francé au cégep.


La nouvelle est sortie aujourd’hui. Certains fonctionnaires du ministère de l’éducation ont proposé de ne pas tenir compte des fautes d’orthographe, de syntaxe et de ponctuation dans les examens de français au Cégep. Aussitôt, la Ministre Michelle Courchesne a réagi en disant qu’il ne fallait pas niveler vers le bas.

Il est vrai qu’on ne peut pas être contre la vertu. Il est normal qu’on défende la qualité de la langue française. C’est pourquoi on ne peut pas permettre aux élèves de sortir du Cégep sans avoir une bonne maîtrise de la langue française. Dans un contexte où on doit protéger la langue française au Québec, il est normal que la décision de la ministre ait fait l’unanimité.
Cependant, je suis loin de lui donner ma palme de Protectrice de la langue française, malgré qu’elle aurait bien aimé se donner ces airs de défenderesse de la langue française. Et ce constat concerne tout le gouvernement Charest.

Tout d’abord, le gouvernement Charest a très peu réagi aux conclusions du juge Grenier, sur l’état du bilinguisme au Canada, où le français recule. Charest aurait dû montrer à quel point il tient au français, mais il ne l’a pas fait.

Ensuite, les Libéraux ne veulent pas imposer des lois plus importantes pour qu’il y ait encore plus de doublage qui se fasse au Québec. Selon Radio-Canada, « Québec a toujours rejeté, jusqu'ici, les demandes pour légiférer dans ce secteur, craignant que les salles québécoises ne soient victimes d'un boycottage des grands studios. L'actuelle ministre de la Culture, Christine St-Pierre, a d'ailleurs réitéré son opposition à ce projet de loi, mercredi, disant préférer des mesures incitatives à des mesures législatives. »

Dans un contexte où l’argent est roi, les studios américains ne feront rien pour venir doubler au Québec si pour eux, 7 millions d’habitants, c’est trop peu et pas rentable. Il faut donc des lois plus strictes pour qu’on fasse davantage de doublage au Québec, pour un public Québécois. Sinon, on aura des films en argot français, ou en anglais, donc le Québec perdra sa spécificité.
Finalement, pour revenir à la ministre Courchesne, si elle était la défenderesse du français dans le milieu de l’éducation, elle aurait légiféré pour éviter qu’un grand nombre d’étudiants francophones choisissent un cégep anglophone, et des universités anglophones.
Certes, j’ai été dans un Cégep anglophone et dans une université anglophone. Et loin d’amener à mon assimilation, mon expérience dans le milieu anglophone m’a convaincu que le Québec se doit d’être indépendant. Mais j’ai malheureusement vu plusieurs élèves, qui étaient dans une école secondaire francophone, se faire assimiler une fois dans un milieu étudiant anglophone au Cégep et à l’Université.

Et finalement, pour montrer au gouvernement Charest qu’il y a du pain sur la planche, si on veut protéger le français au Québec (et surtout à Montréal), je l’inviterais à faire un tour du « West Island » pour constater le nombre de commerces tenus par des personnes (malheureusement, surtout des immigrants) unilingue anglais. Essayez de vous faire servir en français, et vous comprendrez que le français est toujours menacé.
Mais Charest-le-fédéraliste, trop copain avec le canada anglais, ne fera rien pour améliorer l’état de la langue française au Québec. Il préfère faire plaisir à son copain Harper…Devinez dans quelle langue ils se parlent, lorsqu’ils ont des entretiens loin des caméras?

dimanche 3 juin 2007

Citron et Fleur de Lys

Voici la fin de semaine, et pour faire un petit peu le point sur cette semaine chargée, je vous propose Le bon coup de la semaine, et Le mauvais coup de la semaine, humblement, selon Kiora.
En passant, j'espèere en faire une tradition, sur mon blogue. Mais, sans plus tarder, voici mes « Lauréats »

Premièrement, le mauvais coup de la semaine. En fait, il y en a deux....


Tout d'abord, le premier citron va sans hésiter à Mario Dumont qui a été le grand absent lors de la crise du budget parce que Monsieur n'a pas voulu modifier son agenda pour être présent lors des discussions à Québec. Et il disait qu'il serait à l'écoute du peuple....
Pour moi, donc, c'est le premier mauvais coup de la semaine.


Ensuite, comment ne pas en parler? Mon deuxième citron de la semaine va à la ministre du Patrimoine canadien, Bev Oda.

Selon Radio-Canada, elle « refuse d'avancer cet été aux festivals canadiens les 30 millions de dollars prévus dans le budget, malgré les pressions de Québec et de l'opposition à Ottawa. »

Madame Oda, au Québec, les festivals et l'été ne font qu'un. Nous ne saurions pas concevoir un été sans festivals, parce qu'ils mettent, entre autres, la culture de l'avant.

Ou bien, auriez-vous peur, madame Oda, que les festivals québécois fassent briller la culture Québécoise, et aiguisent la différence de la nation Québécoise par rapport au ROC, et que cela contribue à l'indépendance du Québec?

À suivre.....



Le bon coup de la semaine va au PQ, pour avoir contribué à dénouer la crise budgétaire au Québec, avec une certaine élégance. Comme j'en ai déjà abondamment parlé, je ne fais que remettre ma palme du bon coup de la semaine au PQ.

Sur ce, à la prochaine

vendredi 1 juin 2007

Le jeu de la couverture….

Ça y est, c’est fait. Le budget de Monique a été adopté, grâce à une manœuvre permettant au PQ de voter contre le budget, mais sans faire tomber le gouvernement.

Il est curieux de voir comment, aussitôt que ce fut fait, la chicane a été pognée à savoir qui était le gagnant, et qui était le perdant. Or, dans un Québec qui a élu un gouvernement minoritaire, les opinions sont (sans surprise) très divisées. Alors, chacun essaie de tirer la couverture de son côté pour dire que celui à qu’il donne son appui a gagné.

Je ne ferai pas exception, car étant souverainiste, et que Québec solidaire n’a pas de représentation au parlement, je m’intéresse fortement aux faits et aux dires de mon deuxième choix : le PQ. C’est pourquoi je considère que le PQ a bien tiré son épingle du jeu. Les Québécois ne veulent pas d’élections estivales, c’est du moins ce qu’on dit. Alors, en évitant des élections estivales, le PQ ne porte pas l’odieux d’avoir fait tomber le gouvernement, même s’il avait fait l’effort de négocier.

En trouvant la bonne astuce, le PQ a permis au gouvernement Charest de survivre. Or, les libéraux veulent nous faire croire que tout le crédit revient à Charest. Ce n’est pas le cas, puisque c’est le PQ qui a seulement envoyé trois députés pour siéger au moment du vote. Ce ne sont pas libéraux qui ont fait quoique ce soit. Ils étaient à la merci de ce que le PQ allait faire.

Bien sûr, les libéraux diront que Charest a tenu sa promesse. Oui, mais une promesse que les Québécois trouvent aberrante, pour la plupart. Des baisses d’impôt qui n’aident que les riches « de la classe moyenne ». Une promesse dont personne ne veut plus, est-elle encore une promesse? Doit-elle encore être tenue? Non, si la promesse fait plus de tort que du bien.

Mario Dumont, par son silence, est le grand perdant. Il s’est entêté à voter contre le budget, et cela est très mal perçu par la population. Il n’a pas négocié, ce qui fait qu’on a l’impression que Dumont fait un « trip de pouvoir. »

Donc, oui, pour moi… le PQ a tiré son épingle du jeu. Mais, attention, le parti Québécois ne doit pas se reposer sur ses lauriers. Car ce ne serait pas étonnant que Charest démissionne, ou que son parti lui montre la porte d’ici l’automne. Dans ce scénario, les projecteurs seraient fixés sur eux, dans ce cas-là, et cette visibilité sans compter « la lune de miel » du nouveau chef pourraient rendre la vie plus difficile au PQ, et à Québec solidaire aussi.

Maintenant que j’ai tiré la couverture du côté qui me plait, vers le parti que j’ai appuyé dans ce bras de fer, je vais me reposer un peu. Je crois qu’on en aura besoin, car l’automne risque d’être chaud.

mercredi 30 mai 2007

À l’heure des choix, les jours de la vie politique de Charest sont comptés.

Pour moi, Jean Charest vit actuellement un petit sursis avant que sa vie politique prenne fin. En effet, force est de constater qu’il s’est coincé lui-même dans une situation extrêmement difficile pour lui. Regardons, si vous le voulez bien, les options qui s’offrent à lui.

Premièrement, son budget (oups, pardon, c’est celui de Monique! J’avais oublié) doit être adopté, sinon son gouvernement minoritaire sera défait. Il doit donc convaincre un des deux partis de l’opposition de voter en faveur du budget présenté par Jérôme-Forget.

Or, l’ADQ a déjà dit que, quoiqu’il arrive, il va voter en défaveur du budget. Donc, si Charest veut que son budget passe, il n’a pas de choix que de négocier avec le PQ pour que ce dernier appuie le budget.

Et là, ça devient intéressant car le PQ est en pleine lune de miel avec Pauline, le PQ se sent en position de force, puisque les sondages montrent qu’avec Pauline, le parti remonte dans les intentions de vote. Le PQ décide donc de négocier. C’est vrai qu’il n’a rien à perdre, et tout (ou presque) à gagner.

Si les négociations marchent, et bien, le PQ aura montré que le PLQ ne fait pas le poids contre lui, puisque le PLQ aurait dû se plier à certaines de ses demandes. Si le PLQ a besoin, à chaque fois, de l’appui du PQ pour sauver son gouvernement minoritaire, cela montrera aux Québécois que le programme PLQ est rempli de trous, et de bêtises.

De plus, si les élections sont reportées, le PQ pourra alors permettre à Pauline (ou autre chef éventuel) de bien prendre la tête du parti. Ils auront le temps de garnir leurs coffres, et de préparer la campagne électorale qui ne saurait tarder.

Par contre, le PQ prend le risque que l’effet Pauline s’estompe. C’est pourquoi ils ne veulent pas plier si facilement, et continuent de menacer le gouvernement Charest. Car si le gouvernement est défait, le PQ pourra profiter de l’effet Pauline. Et ayant négocié avec Charest, le PQ aura le bon rôle. Ils ne pourront pas être accusés de faire tomber le gouvernement juste par entêtement. Voyez-vous, on a tenté de négocier, c’est Charest qui n’a rien voulu savoir, diront les péquistes.

Il y a quand même un autre scénario qui n’est pas trop mis de l’avant, car il est effectivement, fort peu probable. Mais, je vais en parler, car, dans ce monde à surprises qu’est la politique québécoise ces derniers temps, on ne sait jamais.

Imaginez un instant, que Mario Dumont cause la surprise en votant en faveur du budget! J’en doute sérieusement, pour tout dire. Mais, imaginons seulement un instant…. Après m’être relevée (puisque je serais tombée de chaise à cause de la surprise), je me dirais que cela n’est pas totalement illogique. Après avoir laissé toute la scène au PQ et au PLQ, Mario Dumont voudra peut-être faire un geste d’éclat. Et quoi de plus éclatant que de se montrer comme le « sauveur » de la crise politique que le Québec traverse? Cela ne convaincra pas tout le monde, mais pour garder une certaine visibilité, Super Mario pourrait être tenté de le faire….


Mais revenons aux options de Charest. Il est le moins populaire des trois chefs, et son parti a encore perdu des plumes par rapport à la dernière élection. S’il s’entête à garder ses impopulaires baisses d’impôts, pour ne pas « trahir sa promesse » son gouvernement risque d’être battu. Donc, le Québec se retrouvera en élections et le PLQ risque fort bien de se retrouver en troisième place. Et là, il perdra sa place de chef du PLQ. S’il négocie, il perdra la face, car il aura trahi sa promesse. Mais il pourra rester à la tête du gouvernement, mais encore plus affaibli. Quoiqu’il en soit, sa vie politique tire à sa fin….Car même le Parti Conservateur du Canada n’en voudra de lui.

samedi 26 mai 2007

Être éblouie par ses bijoux….ou le snobisme de Monique


Vous vous souvenez peut-être que, une semaine avant les élections du 26 mars 2007, il y a eu une émission bilan animée par M. Lépine et Dominique Poirier, sur les ondes de Radio-Canada? Cette émission était diffusée en direct à partir de la Tohu, et examinait région par région, l’état de la campagne électorale.
La raison pour laquelle je reviens à cette émission, c’est parce que j’étais parmi la foule qui assistait à l’émission en direct.
Parmi les invités, il y avait Monique Jérôme-Forget, qui défendait le programme libéral.
Tout de suite, je fus frappée par l’arrogance qui émanait de cette personne. Dès le départ, elle arriva sur le plateau la dernière, en se prenant pour une vedette qui aurait fait languir un public qui l’attendait avec impatience.
Elle s’assit sur son siège, sans même un sourire poli pour les techniciens qui l’aidaient à placer son oreillette, et son microphone. Et bien sûr, pas même un petit bonjour de politesse, ou hochement de tête pour dire bonjour à ses adversaires, Diane Lemieux du PQ, et Sébastien Proulx de l’ADQ.
Non, comment se serait-elle rabaissée à saluer cette « pauvre souverainiste » et ce « pauvre autonomiste », alors qu’elle, Monique, faisait partie du POUVOIR? Elle qui, dans ses rêves, allait être à la tête d’un gouvernement majoritaire, avec Charest en tête?
Soit, l’émission allait de bon train, jusqu’à ce que Jérôme-Forget fasse preuve encore d’une arrogance qui m’effara.
Je m’explique. L’émission concluait avec une prévision des résultats possibles de la (alors) future élection. Le PLQ ne faisait pas bonne figure, selon ces prévisions. Or, Jérôme-Forget « pesta » contre M. Lépine, en disant que, selon elle, les sondages sous-estiment toujours le PLQ. Dans le ton de ses propos, j’ai senti comme si elle taxait Lépine et Radio-Canada, et même tous les Québécois d’incompétence parce qu’ils osaient diminuer le pouvoir du PLQ.
Or, cette chère Madame Jérôme-Forget, trop éblouie par ses bijoux et sa clé USB, oublie qu’il n’y a que le peuple qui a le dernier mot.
Quand elle défend d’une façon assez enfantine « son budget », Monique Jérôme-Forget fait preuve, à mon avis, de la même arrogance en croyant que tout les Québécois qui n’appuient pas le PLQ et son gouvernement sont des « pauvres types. »
Là aussi, la ministre oublie que « son budget » signera très vraisemblablement l’arrêt de mort de son gouvernement. Et ni elle, ni Charest ne se relèveront.
« Libérez-nous des Libéraux, » chantaient les Loco Locass. Et bien, il se pourrait fort probablement que cet été, les Québécois aient enfin la possibilité de s’en « libérer. »

jeudi 24 mai 2007

Du Smog sur Montréal

Beaucoup d’encre a coulé en ce qui concerne la grève des employés d’entretien de la STM. Disons que pour moi, le service de transport en commun est essentiel dans une ville comme Montréal, d’autant plus qu’il est urgent d’agir pour l’environnement. Et le transport en commun contribue à diminuer les gaz à effet de serre. Comme par hasard, le volume de l’achalandage des voitures à Montréal a augmenté de 20% (d’après TQS), à cause de la grève. Et pendant ce temps, Montréal étouffe sous le smog… Cela démontre encore une fois l’importance du transport en commun. C’est un service essentiel qui ne doit pas être amputé. Même les automobilistes souffrent de cette grève (moins de places de stationnement sont disponibles, il y a plus de trafic, donc plus de risques d’accident.) Sans compter que les commerçant voient aussi des effets négatifs de la grève, puisqu’il y a moins d’achalandage dans leur commerce.

Donc, en prenant la population en otage, les employés de soutien ne s’attirent pas la sympathie du public. Surtout que la plupart des gens considèrent que ces employés sont assez bien payés. Leur taux salaire semble en effet être plus généreux que celui d’une bonne partie des utilisateurs du transport en commun. Et c’est sans compter les nombreux étudiants qui utilisent le transport en commun, et qui n’ont même pas d’emploi et qui, dans certains cas, s’endettent pour étudier dans l’espoir d’avoir un meilleur avenir.
Vu sous cet angle, les employés de maintien apparaissent comme des gens « gâtés » qui ne veulent qu’avoir plus d’argent.
Puis, l’utilisateur de la STM est en droit de craindre que le résultat de cette grève soit encore une fois une augmentation du tarif.

Or, le service de transport est plus qu’un « petit confort », comme disent certains. Parlez-en aux gens qui doivent prendre 3 autobus pour se rendre quelque part, dans des autobus parfois bondés, et qui doivent (en hiver) escalader des gros bancs de neige pour monter dans l’autobus, après une tempête de neige.

À mon avis, les employés de soutien, ainsi que toute la STM au complet, devrait se questionner sur la qualité du service offert, plutôt que de chialer sur l’argent.
Si le service était meilleur, plus de gens prendraient l’autobus et le métro. Et cela contribuerait à augmenter les revenus de la STM. Il y aurait plus de travail pour les chauffeurs, et les fameux employés de maintien, puisque plus d’autobus seraient nécessaires pour combler les besoins. Bref, plus le service sera de qualité, plus on sera porté à l’utiliser, préférablement en complémentarité avec le vélo…. Et peut-être pourrons-nous rêver d’une ville qui ne vivra plus jamais un épisode de smog.

mardi 22 mai 2007

Bye, bye voiture, bienvenue Vélo


À bicyclette.....


Montréal a vécu une journée d’enfer aujourd’hui, suite à la grève des employés d’entretien de la STM. En me levant ce matin, j’ai tout de suite vu à la télé les images des bouchons-monstres dans les autoroutes, et autres routes desservant la grande région de Montréal.
Une évidence m’a frappé : le monde chiale, mais ça prend quand même leur voiture pour aller à Montréal. Combien de gens étaient pognés dans le trafic, mais TOUS seuls dans leur voiture? Combien d’entre eux font plein de kilomètres pour aller travailler à Montréal pour payer leur « grosse maison en banlieue », polluant ainsi notre environnement?

Bref, j’ai eu mal pour la Terre, ce matin. Ces bouchons-monstres de voitures qui tournent au ralenti ne font qu’augmenter la pollution atmosphérique et augmenter les gaz à effet de serre.


C’est dans ces situations-là qu’on se rend compte que le covoiturage, le vélo et la marche ne sont malheureusement pas rentrés dans les habitudes des gens.
Ce qui me fait penser à une conversation que j’ai eu avec mon père, alors que j’étais en visite chez mes parents en fin de semaine.
Mon père me demandait si j’allais changer de voiture, ce que j’allais prendre. Or, je ne veux plus de voiture. J’ai déjà réduit au minimum l’utilisation de ce moyen de transport, car je trouve cela bien trop polluant, bien trop cher (avez-vous vu le prix de l’essence dernièrement?), sans compter que ça n’aide pas du tout à tenir la forme. Mais pour mon père, et pour bien d’autres, la voiture représente un « statut social ». Impossible, à ses yeux, de « diminuer » de statut social en n’ayant plus de voiture. C’est que pour bien du monde, l’auto représente un supposé statut social, et les gens, tellement flattés par leur supposé statut social, ne veulent plus quitter leur voiture.

Nous préférons chialer contre la grève (bien que je ne défende pas les grévistes, au contraire), on préfère chialer contre le prix de l’essence que de faire le pas qui pourrait nous aider, tous. Non, on préfère rester avec notre grosse voiture pour se sentir « quelqu’un d’aisé»

Bien sûr, vous allez me dire que je suis hypocrite car j’ai une voiture. Mais, justement, c’en est fini. Si une chose de bien est issue de cette première journée de grève à la STM, c’est que cela me conforte dans ma décision : Je me débarrasserai au plus vite de mon auto, et m’achèterai un vélo. En combinaison avec le transport en commun, et Communauto, je ferai des grandes économies et, en prime, je garderai ma forme. Et là, notre belle planète Terre respirera un petit peu mieux, ou du moins, je contribuerai moins à la détruire. Oui, je dirai enfin Bye bye, auto, bienvenue, Vélo

Quelques liens à retenir en ce temps de grève, et…. pour toujours
Commuauto, site sympatique pour partager des voitures http://www.communauto.com/

VertiGogogo.com, pour du covoiturage http://www.vertigogogo.ca/lutece/jsp/site/Portal.jsp

SOS vélo le vélo comme outil de réinsertion sociale http://www.sosvelo.ca/site/index.ntd

Vélo Québec, pour les mordus et tous http://www.velo.qc.ca/velo_quebec/

Et n’oubliez pas l’émission Vivre à vélo, TV5 mercredi 19h

dimanche 20 mai 2007

La protection du français au Canada, c’est de la poudre aux yeux

Laissez-moi rire un instant. Cet avant-midi, j’écoutais à la télévision une entrevue où la Ministre Verner défendait son ministère aux langues officielles, après que le commissaire aux langues officielles, Graham Fraser, ait fait un rapport qui écorchait Ottawa et le gouvernement Harper.

Je cite Radio-Canada :

« Selon Graham Fraser, qui a déposé au Parlement son premier rapport annuel mardi matin, les belles paroles du gouvernement conservateur en matière de langues officielles ne se traduisent pas par des gestes concrets. »

Pour sa part, la Ministre Verner refuse de voir les choses en face. Ainsi, il n’est pas étonnant de voir qu’elle esquive la question quand on lui demande si ce rapport n’indique pas qu’elle a échoué à sa tâche de ministre aux langues officielles, et qu’elle a failli à sa tâche de protectrice de la langue française.
Alors, Madame Verner se lance dans la langue de bois, et parle de laisser le temps à son ministère de lire les recommandations du commissaire Fraser. Or, le temps, c’est justement ce qu’il manque pour protéger la langue française, car celle-ci perd du terrain. Il faut des lois pour protéger le français, même au Québec où parfois, l’ouest de l’île de Montréal semble plus Ontarien que Québécois.

Il est temps de constater quelque chose : le bilinguisme au Canada, il y a en a qui l’ont défendu depuis des décennies. Or, il faut réaliser que la situation, loin de s’être améliorée, s’est, au contraire, détériorée. Petit à petit, le français perd du terrain.
C’est pourquoi l’indépendance du Québec apparaît comme une évidence pour protéger la langue française. Il est temps de finir avec l’espoir d’un bilinguisme Canadien, et créer enfin un Québec indépendant dans lequel le français serait protégé par des lois linguistiques fortes.

Les immigrants qui viendraient vivre dans un Québec souverain le feraient en sachant pertinemment que la langue du pays est le français. Présentement, plusieurs immigrants viennent ici en espérant faire leur vie en anglais. Puisqu’on est au Canada, ils se disent bien qu’ils sont dans le droit de vivre leur vie en anglais, même s’ils sont au Québec.

Et cet état d’esprit fragilise le français, au Québec. Or, de tels malentendus sur la langue n’existeraient pas dans un Québec indépendant, car tout le monde saurait donc que la langue du pays est le français.

D’un autre côté, les écoles francophones n’auraient pas à défendre à chaque fois leur pertinence face à ceux qui aimeraient envoyer leurs enfants à l’école anglaise, puisqu’il n’y aurait plus que des écoles francophones dans un Québec souverain.

Le milieu de travail serait francophone, également. Plutôt que de parler anglais parce qu’il y a UN membre de l’équipe anglophone présent, et bien, tout le monde parlerait français puisque le pays du Québec sera francophone.
Alors, je crois qu’il est temps de voir que le bilinguisme canadien n’est que de la poudre aux yeux, et d’accepter que la seule façon de protéger le français passe par un Québec souverain. Laissons enfin le français s’épanouir dans un Québec indépendant.

vendredi 18 mai 2007

Indépendance ou Semi-Indépendance....

On a appris aujourd'hui que Stephen Harper a nommé Pierre Duchesne au poste de Lieutenant-Gouverneur du Québec. De plus, on sait que Lise Thibault finit son mandant dans la controverse.
C'est ce qui relance le débat sur ce que ce poste représente.
Pour ma part, je trouve que ce poste est dépassé et archaïque. À l'époque, je peux bien comprendre que l''empire britannique avait besoin de quelqu'un pour représenter la monarchie dans les colonies, puisque les moyens de transport n'étaient pas encore ce qu'ils sont aujourd'hui. Il aurait fallu au Roi ou à la Reine beaucoup de temps pour arriver dans les colonies, si sa présence était requise. C'est pourquoi la monarchie devait avoir un représentant dans les colonies,

Cependant, de nos jours, il en va autrement. Si, au Québec, nous acceptons de garder le poste de Lieutenant-Gouverneur, cela réduit le Québec au simple rang d'une colonie Britannique.
C'est pourquoi il est important que le Québec devienne un pays indépendant. Nous pourrions ainsi abolir entièrement toute attache à la Couronne Britannique, et, en prime, nous pourrons laisser tomber un poste archaïque qui, comble de tout, nous coûte cher. Un Québec indépendant le sera entièrement, et pas à moitié, contrairement au Canada qui a encore des attaches à la Couronne Britannique. Indépendance ou semi-indépendance, la réponse est facile pour moi.

jeudi 17 mai 2007

Discussion autour de la table, à l’heure du dîner

Aujourd’hui, à l’heure du dîner à mon travail, mes collègues et moi avons eu une conversation très intéressante. Une de mes collègues, dont la fille adolescente a eu quelques ennuis de santé aux yeux dernièrement, nous racontait sa journée de hier.
Ma collègue et sa fille se sont rendues à l’Hôpital Royal Victoria, sous rendez-vous avec un spécialiste oculiste. Pendant leur attente, qui a duré plusieurs heures (et ce, malgré qu’elles avaient un rendez-vous), ma collègue et sa fille se rendirent rapidement compte que le médecin avait fort à faire. Il y avait tellement de monde dans la salle d’attente, qu’il devait faire des aller/retour réguliers dans plusieurs salles pour voir le plus de patients possible, et ce, sans prendre de pause dîner. Et, selon ma collègue, il prenait aussi des rendez-vous. Résultat, la fatigue se faisait ressentir.

Ce genre d’histoires me touche, pour deux raisons. Tout d’abord, parce que cela me réconcilie un peu avec la profession médicale. Il y a encore des médecins qui ont la vocation de servir la population, et ce, malgré un contexte très difficile. Il y en a encore qui cherchent plus qu’un chèque de paie bien gros, et qui ne cherchent pas nécessairement « la réputation » d’être « médecin. » ohh làà, un Médecin!

Et deuxièmement, cette histoire ne fait que démontrer encore une fois l’état pitoyable du régime Québécois de santé. Les ministres s’enrichissent, les compagnies pharmaceutiques s’enrichissent, les dirigeants des hôpitaux ne sont pas en reste, et pendant ce temps, le peuple doit passer des heures à attendre pour être soigné, dans des locaux d’hôpitaux vétustes.

Il est vrai qu’il y a certains abus de la part du peuple, qui parfois se présente à l’urgence pour un oui ou pour un non. Il est vrai qu’il faut trouver des moyens d’empêcher ou, tout au plus, réduire ces abus. Mais, je crois avant tout, que s’il y avait une meilleure répartition de la richesse, le système de santé en profiterait. Comment cela se fait-il que les pétrolières, les banques peuvent-elles, en toute tranquillité, annoncer des profits records en faisant des abus avec NOTRE argent? Vive (sarcastique) les frais de services bancaires, et les excuses bidons pour expliquer les fluctuations des prix de l’essence, qui n’ont plus aucune logique…Et ce n’est qu’un exemple.

Je crois que pour aider le système de santé, il faut aller chercher l’argent là où il se trouve, puis mieux le répartir, avec une bonne gestion de l’argent. Pourquoi?

Tout d’abord, parce que la vie et la santé de chacun vaut autant que celle de son voisin. Et nous avons droit à avoir un système de santé …en santé, justement. Deuxièmement, si on en viendrait à voler pour payer les frais de santé, ce n’est pas là qu’on vivra dans une société plus sécuritaire. Et troisièmement, parce que le Québec doit travailler ensemble, et pas les uns contre les autres, surtout maintenant que les baby-boomers arrivent à la retraite.

Il faut être solidaire, et mieux partager la richesse, et c’est pourquoi j’ai voté Québec solidaire.

mardi 15 mai 2007

Quinze jours mouvementés vers Enfin un couronnement d’une femme?


Souvent, on entend les experts en politique dire que six mois en politique, c’est long.
Cela n’a jamais semblé si vrai, si on se fie aux deux semaines qu’on vient de vivre sur la scène politique Québécoise.
Premier acte : André Boisclair démissionne, obligé quelque part par ses commentaires concernant Duceppe. Selon Boisclair, des gens dans l’entourage de Duceppe auraient manigancé derrière son dos pour le remplacer par Duceppe à la tête du Parti Québecois.
Deuxième acte : Aussitôt Boisclair parti, les premiers sondages donnent Pauline Marois comme favorite pour succéder à la tête du PQ. Ce qui amène Marois à réfléchir sur la possibilité de porter sa candidature, puisqu’elle était jusqu’à alors, en retraite de la vie politique.

Troisième acte, vendredi dernier, Duceppe et Marois se portent officiellement candidats à la tête du Parti Québécois, à quelques minutes d’intervalle.

Et pour finir, Quatrième acte, Duceppe se désiste, laissant toute la place à Madame Marois.

Car, force est de constater, maintenant que Marois a les coudées franches pour prendre la tête du PQ, je ne vois pas qui pourra tenter de se représenter contre elle. C’est une femme qui a une grande valeur, et une grande expérience en politique. Peu de femmes et d’hommes ont une feuille de route comparable à la sienne, au sein du PQ. Alors, il est fort probable qu’elle devienne chef du PQ, sans avoir eu d’opposition.

Ceci dit, ce possible couronnement a quand même quelque chose de bien. Pauline Marois est possiblement la femme qui, ces derniers temps, a le plus de chances de devenir un jour, peut-être, la première Première Ministre du Québec.

Surtout que je crois que le Québec est de plus en plus prêt à choisir une femme à la tête du gouvernement.

C’est d’autant plus vrai quand on pense au chemin tracé par des femmes comme Michèle Bachelet, Angela Merkel, sans oublier que Hillary Clinton pourrait devenir la présidente des États-Unis et bien sûr, l'exemple le plus actuel: Ségolène Royal, en France.

Car, même si cette dernière a perdu contre Nicolas Sarkozy, n'oublions pas que Ségolène Royal a eu 47% des votes, donc presque la moitié des français ont voté pour elle. Elle n'a pas perdu avec un maigre 10%, disons.
Et je crois, ayant un peu suivi la présidentielle Française, que la France est plus conservatrice que le Québec.
Donc, si c'est le cas, c'est impressionnant que Ségolène Royal ait eu ce score là, quand même.

Sinon, pour revenir au Québec, je crois que les femmes font de plus en plus leur chemin en politique. Et cela augure bien pour leur avenir politique.
Une chose est vraie : Je suis pour Pauline Marois à la tête du PQ, mais je suis consciente qu’elle aura de la job à faire.
Toutefois, je suis tout à fait d'accord pour dire que Pauline Marois a fait un beau travail dans le passé. En tant qu'éducatrice à la petite enfance, je sais à quel point l'héritage de Pauline Marois est important, avec les CPE, par exemple.

Sinon, si on considère toutes les politiciennes québécoises ensemble (peu importe leur allégance politique) montrent le chemin.
Pauline Marois, Diane Lemieux, Louise Harel, Monique Jérôme Forget, Louise Lemieux, Yolande James, Agnès Maltais pour ne nommer que celles là, sans oublier Françoise David, porte-parole de Québec solidaire....

Je crois qu'en effet, le public est de plus en plus prêt à choisir une femme à la tête du gouvernement.
Car en voyant ces femmes en politique, les gens s'habituent tranquillement à leur présence. Et enfin, le Québec joindra ces nations qui ont élu une femme à la tête de leur gouvernement.

mardi 8 mai 2007

Les larmes de crocodile suite au départ de Boisclair


Et bien, ce que plusieurs attendaient est arrivé aujourd’hui, en avant-midi. André Boisclair a (enfin, diraient certains) démissionné de son poste de chef du Parti Québécois.
Il est vrai que, ces derniers jours, la pression était devenue extrêmement forte, sans compter que les médias faisaient leurs choux gras du fait que plusieurs contestaient le leadership de Boisclair. Il était donc prévisible que la « balloune » ait pété et que Boisclair ait fini par démissionner.

Or, il est donc ironique de constater qu’à peine Boisclair a fini de donner sa démission, les « larmes de crocodile » de certaines personnalités ont commencé.
Et voilà qu’on entend ces gens faire l’éloge de Boisclair, et de trouver dommage qu’il parte. Comme l’a dit Jean-Luc Mongrain, sur TQS… tout le monde pleure sur le cadavre, mais il a plein de couteaux plantés sur le dos.

Je voudrais quand même clarifier quelque chose. Je ne défends pas Boisclair, mais je trouve l’attitude de certains à la limite hypocrite.

Quel avenir maintenant? Qui va devenir chef du PQ? Personnellement, j’aimerais que ce soit Pauline Marois, mais, je suis réaliste car, pour l’instant, je doute qu’elle revienne. Quant à Duceppe, il risque gros mais il se pourrait qu’il soit vraiment tenté de tenter sa chance. Si Michel Gauthier n’avait pas déjà annoncé son départ du Bloc Québécois, j’aurais probablement parié tout de suite que Duceppe ferait le saut en politique provinciale pour laisser la place à Gauthier comme chef du Bloc. Mais là, je ne suis pas aussi catégorique, mais je crois qu’il se peut qu’il fasse le saut quand même.


Quoique ce soit, le nouveau ou la nouvelle chef aura du pain sur la planche. La personne choisie devra tout d’abord recoller les morceaux au sein du PQ. Mais surtout, si le nouveau chef veut survivre, il devra parler souveraineté sans honte, et avoir un charisme incroyable pour rassembler le peuple Québécois derrière lui. Sans oublier que, pour la prochaine élection, il devra se montrer encore plus passionné que Dumont s’il espère le battre. Et malheureusement, je ne vois pas qui pourrait être cette personne présentement.

dimanche 6 mai 2007

La guerre des tuques Souveranistes



Il est temps de dire les choses comme elles sont : selon moi, la guerre entre Boisclair et Duceppe tient des enfantillages. Le premier est trop imbu de lui-même pour accepter qu’il n’est plus le capitaine désiré par plusieurs membres du PQ, et par le peuple également, tandis que le deuxième montre qu’il a vraiment quelque chose à cacher en répondant aux attaques du chef du PQ. J’ai peut-être tort, mais à mon avis, si Duceppe n’avait pas vraiment le désir de prendre le poste de Boisclair, il aurait mieux fait de se taire et de laisser le temps au temps de prouver que Boisclair se trompait. Or, Duceppe a fait tout le contraire en répondant aux attaques de Boisclair. C’est pourquoi je pense qu’il y anguille sous roche.


Toutefois, ce qui est plus grave, c’est que l’image du mouvement indépendantiste au grand complet en prend plein la gueule à cause de ces chicanes. Premièrement, parce que les médias plutôt favorables au fédéralisme font l’étalage de cette chicane pour donner une mauvaise image des souverainistes et prédire la mort du mouvement indépendantiste.

Deuxièmement, le PQ (je dirais corrompu par son importance passée) en vient à oublier qu’il n’est pas le seul «prophète » de l’indépendance.
Le Bloc Québécois (même si c’est sur la scène fédérale) et Québec solidaire maintenant portent en eux ce désir de voir le Québec devenir un jour indépendant. Et pourquoi il ne pourrait pas y avoir d’autres nouveaux partis qui le portent en eux, aussi?
Ceci dit, il ne faut pas oublier qu’avant tout, c’est le peuple qui doit porter ce désir de voir le Québec devenir indépendant, et non pas uniquement les politiciens corrompus par le pouvoir. Je crains une chose. C’est que quand Monsieur et Madame tout le monde voit ces images de chicanes, et de guerres de chef plus intéressés par leurs propres intérêts personnels que par LA cause, ils en viennent à avoir honte de s’afficher en tant que souverainistes. Peut-être pas honte, mais ils ne le diront pas nécessairement tout haut.

Or, quand les gens commencent à cacher leurs convictions souverainistes, cela fait effet boule de neige car moins de gens oseront se dire souverainistes. Et ce sera alors vraiment la fin du mouvement indépendantiste.

mardi 1 mai 2007

Une victoire de la Démocratie? le futur le dira

Une chose semble se dégager suite aux élections du 26 mars dernier, et des derniers sondages qui indiquent que la popularité d’André Boisclair et de Jean Charest descend au plus bas, tandis que celle de Mario Dumont remonte.

Si on ajoute à cela le résultat plutôt respectable de Québec solidaire et du Parti Vert aux dernières élections (environ 10% pour eux deux), alors que lors des dernières élections de 2003, les petits partis ne rejoignaient pas autant de monde, nous pourrions dire que les Québécois et les Québécoises rejettent les vieux partis.

Le Québec semble dire qu’il a envie d’essayer quelque chose de nouveau, que nous avons assez d’entendre la même cassette. Et je crois avant tout que c’est preuve d’une démocratie saine, quand on veut changer parce que ce qu’on nous présente ne rejoint pas nous préoccupations. Je crois qu’au contraire, c’est mauvais pour la démocratie quand on vote pour le changement juste pour le changement.

À preuve, lors de la campagne électorale de 2003, les Québécois disaient qu’ils voulaient du changement. Et finalement, ils ont voté PLQ, mais rapidement, ils ont déchanté. Résultat : l’appui au gouvernement de Charest diminua au sein de la population. Ce qui me fait croire que les gens ont voté PLQ en 2003 pour le changement juste pour le changement, et pas pour le PLQ.


La suite nous montrera si les résultats des élections de 2006 évoquent la même chose, mais tout semble indiquer que le Québec a donné une période d’essai et de préparation à Dumont pour peut-être, l’élire premier ministre lors des prochaines élections.
Qu’adviendra de Québec solidaire et du Parti Vert dans ce cas-là? Ces partis peuvent tirer leur épingle de jeu en démontrant qu’ils feront le poids contre les « vieux partis rouillés » et contre la droite. S’ils veulent survivre, ils doivent bien faire passer le message qu’ils sont les seuls à faire opposition à la droite adéquiste.

Et donc, la démocratie sera gagnante, puisqu’elle évolue au rythme de la population.