Laissez-moi rire un instant. Cet avant-midi, j’écoutais à la télévision une entrevue où
Je cite Radio-Canada :
« Selon Graham Fraser, qui a déposé au Parlement son premier rapport annuel mardi matin, les belles paroles du gouvernement conservateur en matière de langues officielles ne se traduisent pas par des gestes concrets. »
Pour sa part,
Alors, Madame Verner se lance dans la langue de bois, et parle de laisser le temps à son ministère de lire les recommandations du commissaire Fraser. Or, le temps, c’est justement ce qu’il manque pour protéger la langue française, car celle-ci perd du terrain. Il faut des lois pour protéger le français, même au Québec où parfois, l’ouest de l’île de Montréal semble plus Ontarien que Québécois.
Il est temps de constater quelque chose : le bilinguisme au Canada, il y a en a qui l’ont défendu depuis des décennies. Or, il faut réaliser que la situation, loin de s’être améliorée, s’est, au contraire, détériorée. Petit à petit, le français perd du terrain.
C’est pourquoi l’indépendance du Québec apparaît comme une évidence pour protéger la langue française. Il est temps de finir avec l’espoir d’un bilinguisme Canadien, et créer enfin un Québec indépendant dans lequel le français serait protégé par des lois linguistiques fortes.
Les immigrants qui viendraient vivre dans un Québec souverain le feraient en sachant pertinemment que la langue du pays est le français. Présentement, plusieurs immigrants viennent ici en espérant faire leur vie en anglais. Puisqu’on est au Canada, ils se disent bien qu’ils sont dans le droit de vivre leur vie en anglais, même s’ils sont au Québec.
Et cet état d’esprit fragilise le français, au Québec. Or, de tels malentendus sur la langue n’existeraient pas dans un Québec indépendant, car tout le monde saurait donc que la langue du pays est le français.
D’un autre côté, les écoles francophones n’auraient pas à défendre à chaque fois leur pertinence face à ceux qui aimeraient envoyer leurs enfants à l’école anglaise, puisqu’il n’y aurait plus que des écoles francophones dans un Québec souverain.
Le milieu de travail serait francophone, également. Plutôt que de parler anglais parce qu’il y a UN membre de l’équipe anglophone présent, et bien, tout le monde parlerait français puisque le pays du Québec sera francophone.
Alors, je crois qu’il est temps de voir que le bilinguisme canadien n’est que de la poudre aux yeux, et d’accepter que la seule façon de protéger le français passe par un Québec souverain. Laissons enfin le français s’épanouir dans un Québec indépendant.
2 commentaires:
Bonjour Kiora ;) Je n'avais pas noté que tu avais maintenant un blogue, voilà une bien bonne nouvelle !
Je crois que ce concept de bilinguisme était en fait utopique. Juste à voir comment une employée d'Air Canada à Toronto m'a répondu sèchement «no» à la question : Pardon madame, parlez-vous français ? (c'est que j'étais perdue à l'aéroport) je me suis dit que ce bilinguisme était un gros échec.
Je suis d'avis qu'au Québec il devrait n'y avoir qu'une seule langue officielle. Ceci règlerait bien des litiges (droit à l'enseignement dans une école anglaise ou pas, etc.) Rien n'empêcherait toutefois l'apprentissage d'une seconde langue, et même d'une troisième. En espérant que nous y arriverons un jour...
P.S. J'ai ajouté ton url sur mon blogue, sous «Je fouine aussi ici...» Nous sommes maintenant plusieurs blogueurs souverainistes, et tu pourras consulter la liste de notre regroupement sur cette page de mon blogue à cet effet :
http://plumesouverainiste.com/blogueurs-souverainistes/
Tu y trouveras certainement des blogueurs intéressants !
Je repasserai te lire... À bientôt ;)
Bonjour, Plume :)
J'ai en effet un blogue depuis peu, et j'essaie de faire de mon mieux pour écrire souvent.
En ce qui concerne le "bilinguisme" canadien, je crois aussi qu'il n'existe pas. Juste aujourd'hui, ma collègue a dû payer 800$ pour une réparation d'un appareil électronique qui devait être envoyé à Toronto. Comme l'employé torontois ne parlait qu'anglais, et que ma collègue ne parle pas assez bien l'anglais, elle a mal compris. Au départ, elle a cru qu'elle devait payer 80$!
Ceci dit, je te remercie, plume, d'avoir inscrit mon blogue sur le tien. Je visite ton blogue souvent, car je le trouve très intéressant. Et j'ajouterai la liste de liens souveranistes qu'il y a sur ton blogue sur le mien, s'il y a pas de problème.
Au plaisir de te lire, toi aussi
Kiora
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