mercredi 13 juin 2007

Justice injuste

La justice est supposée nous protéger contre les délinquants et les criminels. Or, de plus en plus, j’ai l’impression que la justice ne fait pas sa job. Loin de là.

Elle semble de plus en plus féliciter les gens qui ont commis des crimes graves, et s’acharner sur les victimes et les gens qui ont fait des crimes mineurs, surtout, et ohh surtout si ces derniers n’ont pas assez d’argent pour se payer une « justice ».

Et aujourd’hui, deux nouvelles semblent confirmer cette impression. La première concerne le jeune Sébastien Lacasse, dont le principal meurtrier a écopé d’une sentence bonbon-félicitations-pour-ton-crime.


La deuxième nouvelle concerne Benoît Guay, le « policier » qui a commis 8 viols. Eh bien, il s’en tire avec 8 ans de prison. Un an pour chaque victime. Est-ce que vaut un viol? Allez demander aux victimes, voir ce qu’elles en pensent.

Mais ce qui est pire, c’est que dans le cirque qu’est devenue la justice Québécoise, Guay n’en fera que 2 ans ou quelque chose comme ça.

Voulez-vous être encore plus effarés? Nous pouvons lire sur le site de Cyberpresse que « la juge n'a pas retenu comme circonstance aggravante le fait que Guay était policier, car il commettait ses crimes quand il n'était pas en fonction. »

Pour moi, cet argument ne tient pas la route, car un policier doit TOUJOURS montrer l’exemple. Ce n’est pas parce qu’il n’est pas en fonction en faisant un crime qu’il ne jette pas une ombre sur toute la communauté policière. Comment la police peut-elle continuer à avoir une certaine autorité, si celle-ci est sabotée par la justice?

Un petit exemple me vient à la tête : Je suis éducatrice à la petite enfance. Si j’attaquais un enfant hors de mes heures de travail, est-ce que cela serait moins grave que si j’avais attaqué un des enfants à mon travail? NON, car, enfin de compte, les deux enfants auront été agressés.

Si une juge ne tiendrait pas compte du fait que je suis éducatrice à la petite enfance, cela reviendrait à dire que la souffrance d’un enfant serait plus importante que celle d’un autre enfant qui a été attaqué « de la bonne façon. »


Dans le cas de Guay, un viol commis alors qu’il n’était pas en fonction est considéré par la justice comme étant MOINS grave que s’il était commis par un policier en fonction.

Et, sincèrement, cela me révolte!

Déjà qu’en court, il arrive qu’on traite les victimes de viol comme des salopes, en plus elles se font dire maintenant qu’elles n’ont pas à se plaindre. Elles n’ont pas été assez « malchanceuses » pour se faire violer par un policier en fonction!

Or, Guay a utilisé sa formation de policier pour les suivre, pour les surveiller jusqu’au viol. Cela, il faut en tenir compte!

Mais ce qui est effarant c’est que, selon Cyberpresse : « Hier, plusieurs des victimes ont assisté au prononcé de la sentence. Ont-elles trouvé la peine trop légère? Me Briand a laissé entendre que les victimes trouvaient rarement qu'une peine était assez sévère. «Mais je pense qu'elles ont compris le processus et qu'elles l'acceptent», a-t-elle dit.

En gros, on dit aux victimes de se taire pour laisser toute la place à ceux qui les ont agressés.

Quand on entend ce genre de paroles, comme celles de Me Briand, on se dit que quelqu’un au Ministère de la (soi-disant) Justice doit bien se moquer de nous!

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