Beaucoup d’encre a coulé en ce qui concerne la grève des employés d’entretien de la STM. Disons que pour moi, le service de transport en commun est essentiel dans une ville comme Montréal, d’autant plus qu’il est urgent d’agir pour l’environnement. Et le transport en commun contribue à diminuer les gaz à effet de serre. Comme par hasard, le volume de l’achalandage des voitures à Montréal a augmenté de 20% (d’après TQS), à cause de la grève. Et pendant ce temps, Montréal étouffe sous le smog… Cela démontre encore une fois l’importance du transport en commun. C’est un service essentiel qui ne doit pas être amputé. Même les automobilistes souffrent de cette grève (moins de places de stationnement sont disponibles, il y a plus de trafic, donc plus de risques d’accident.) Sans compter que les commerçant voient aussi des effets négatifs de la grève, puisqu’il y a moins d’achalandage dans leur commerce.
Donc, en prenant la population en otage, les employés de soutien ne s’attirent pas la sympathie du public. Surtout que la plupart des gens considèrent que ces employés sont assez bien payés. Leur taux salaire semble en effet être plus généreux que celui d’une bonne partie des utilisateurs du transport en commun. Et c’est sans compter les nombreux étudiants qui utilisent le transport en commun, et qui n’ont même pas d’emploi et qui, dans certains cas, s’endettent pour étudier dans l’espoir d’avoir un meilleur avenir.
Vu sous cet angle, les employés de maintien apparaissent comme des gens « gâtés » qui ne veulent qu’avoir plus d’argent.
Puis, l’utilisateur de la STM est en droit de craindre que le résultat de cette grève soit encore une fois une augmentation du tarif.
Or, le service de transport est plus qu’un « petit confort », comme disent certains. Parlez-en aux gens qui doivent prendre 3 autobus pour se rendre quelque part, dans des autobus parfois bondés, et qui doivent (en hiver) escalader des gros bancs de neige pour monter dans l’autobus, après une tempête de neige.
À mon avis, les employés de soutien, ainsi que toute la STM au complet, devrait se questionner sur la qualité du service offert, plutôt que de chialer sur l’argent.
Si le service était meilleur, plus de gens prendraient l’autobus et le métro. Et cela contribuerait à augmenter les revenus de la STM. Il y aurait plus de travail pour les chauffeurs, et les fameux employés de maintien, puisque plus d’autobus seraient nécessaires pour combler les besoins. Bref, plus le service sera de qualité, plus on sera porté à l’utiliser, préférablement en complémentarité avec le vélo…. Et peut-être pourrons-nous rêver d’une ville qui ne vivra plus jamais un épisode de smog.
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