vendredi 29 juin 2007

Live Earth, on passe le mot!


Signe du temps que nous vivons, de plus en plus de gens s’organisent pour la cause de la protection de l’environnement. Et pour cela, un grand événement international est en train de s’organiser. Il s’agit du Live Earth international.

Qu’est-ce que c’est?

Cyberpresse nous apprend que « l’événement Live Earth a été créé en février dernier par le producteur américain Kevin Wall, celui-là même qui avait lancé la campagne mondiale contre la pauvreté Live 8 en 2005. M. Wall s'est allié à l'ex-vice-président américain Al Gore pour promouvoir l'événement. Tout comme Live 8, Live Earth présentera des concerts bénéfices simultanés le 7 juillet (07-07-07) dans différentes villes du globe soit Londres, New York, Tokyo, Shanghai, Johannesburg, Sydney, Rio de Janeiro et Hambourg. »

Et à Montréal, nous sommes chanceux car, selon Cyberpresse, « tout comme huit autres grandes villes du globe, la métropole québécoise présentera un grand spectacle bénéfice pour la lutte contre le réchauffement climatique le 7 juillet prochain. »

L’événement Live Earth à Montréal est organisé par des groupes de militants écologistes dont font partie le biologiste Jean Lemire, Steven Guilbeault, de Greenpeace, et le directeur du Jour de la terre, Pierre Lussier.


Quand aura lieu le spectacle de Montréal? Ce sera le 7 juillet 2007 prochain, à 20h

Où? Au quai Jacques-Cartier dans le Vieux-Port.


À l’affiche lors du Live Earth Montréal, il y aura Zachary Richard, Garou, DJ Champion, Éric Lapointe, Jorane, Daniel Boucher, Dan Bigras et Marilou. Cependant, les organisations préviennent que «d'autres artistes pourraient aussi s'ajouter à cette liste dans les prochains jours. »


Lors du spectacle, l’accent sera mis sur les produits bio-dégradables et respectueux de la nature, que ce soit au niveau de la nourriture ou des verres pour les boissons. On nous dit également que les organisateurs feront attention aussi aux appareils électriques et aux ampoules utilisés pour le spectacle, pour faire en sorte qu’ils soient éco-énergétiques.

Ce qui est le fun aussi, c’est que le prix des billets n’est pas cher! 5$ en pré-vente, et 10$ sur place. Vous êtes intéressé à acheter un billet? Contactez Ticket-Pro!

Ceci dit, j’avoue que je me suis demandé : comment est-on sûrs que l’argent ira à la cause environnementale? Qui aura l’argent?

Mais finalement, je me dis que cela n’est pas ce qui est primordial. Ce qui est important à mes yeux, c’est qu’on parle de l’environnement et qu’on montre que le mouvement environnemental n’est plus l’affaire d’un petit groupe. Grâce à l’effet de masse, nous pourrons inciter d’autres personnes à prendre l’environnement à cœur. Grâce à l’effet de masse, les compagnies auront intérêt à offrir de plus en plus de produits respectueux de l’environnement, puisqu’ils verront que c’est ce que leurs clients demandent de plus en plus. Et les gouvernements bougeront leur cul, en matière d’environnement, sinon ils verront leur appui diminuer au sein de la population.

Live Earth….Y serez-vous du nombre?

samedi 23 juin 2007

Fiers d’être Québécois!



En cette fin de semaine de la Fête Nationale du Québec, il est temps de se pencher sur ce que le Québec représente pour nous.

En ce qui me concerne, le Québec est avant tout mon pays, et je crois qu’il devrait devenir souverain. Cependant, les médias ont annoncé aujourd’hui que l’option souverainiste semble reculer. Pourtant, il me semble que ce n’est pas tant l’option qui recule, puisque le pourcentage de personnes qui se disent souverainistes n’a pas vraiment bougé. Ce qui a changé, à mon avis, c’est la perception des gens face à la possibilité que le Québec devienne vraiment souverain. Un vent de pessimisme semble souffler puisque le recul du PQ lors des élections du 26 mars dernier, ainsi que le fait que le Bloc Québécois a fait moins bien aux dernières élections fédérales, peuvent facilement faire croire que la souveraineté recule. Tout à coup, les gens sont pessimistes et croient que le Québec ne deviendra pas souverain, ou certainement pas d’ici 10 ans, comme le laisse croire le sondage SOM-La Presse-Cyberpresse.

Les gens semblent être blasés des politiciens souverainistes qui n’ont que comme seule priorité leurs intérêts personnels. Si on ajoute à cela le fait que les gens n’y voient que du feu lorsque les fédéralistes qui essaient de nous faire croire que le gouvernement fédéral va donner plus de pouvoir au Québec, alors que rien ne change. Le Québec a été reconnu comme une nation? Ça n’a rien changé. Allez à l’étranger, et bien du monde ne fera pas la différence entre un Québécois et un Albertain. Nous avons une place à l’UNESCO? Je n’ai pas vu de politicien Québécois en faire usage. Et même si on profitait de notre place à l’UNESCO, ce n’est qu’une petite partie de la place que le Québec pourrait jouer sur la scène internationale en étant indépendant.

Le pessimisme face à la souveraineté du Québec vient aussi de la campagne de peur que les fédéralistes font (ça va mal dans la santé, imaginez vous, ce serait pire si le Québec serait souverain!) alors qu’un Québec souverain aurait enfin les moyens pour arriver à atteindre des sommets qu’il ne pourra jamais atteindre en restant au Canada.

Mais ces arguments ont été mainte fois apportés, et discutés.
En cette fin de semaine de la fête Nationale du Québec, je veux surtout me sentir fière. Et je suis fière de notre langue si particulière aux accents et expressions bien de chez nous. Je suis fière de notre cinéma, et (en général) de notre télévision de qualité qui nous permet de nous voir à l’écran, plutôt que de voir seulement des émissions américaines ou françaises. Je suis fière de notre littérature, lorsqu’on n’a pas peur de nous faire parler. Merci à Michel Tremblay, Chrystine Brouillet, Marie Laberge, et plein d’autres…

Notre musique est unique également, et il faut s’assurer qu’on pourra l’entendre à la radio, et qu’elle ne se laissera pas envahir par la musique américaine.

Je suis fière de notre Nature, de nos forêts et de nos lacs…Prenons-en soin!

Je suis fière de notre goût pour la fête, on n’a qu’à voir les étés festifs qu’on a par chez nous! Je suis fière de notre Québec, où nous pouvons réaliser des grandes choses, où nous pouvons nous épanouir et où notre potentiel peut nous amener loin.

Et surtout, je suis fière d’avoir grandi dans ce pays accueillant, qui m’a ouvert les bras dans mon enfance. Le Québec ne doit pas s’oublier en accueillant des nouveaux immigrants, mais les inciter à s’intégrer, car nous avons une culture bien à nous, culture que nous ne devrions pas perdre. Le Québec en sortira gagnant.
Notre fierté d’être Québécois, c’est en nous que nous la portons…et… À NOUS LE MONDE!

mardi 19 juin 2007

Le système santé malade

Le système de santé fait les manchettes dernièrement, suite aux démissions de médecins et autres responsables des urgences de certains hôpitaux. De plus, les urgences débordent, et l’arrivée de l’été n’arrangera pas les choses, à cause des vacances du personnel soignant.

Dans tout ça, Québec Solidaire se positionne « pour un système de santé public de qualité et également accessible à tous et toutes ! »

Je ne cache pas ma sympathie vers la gauche, et vers Québec solidaire. Et je suis d’accord que le système d’assurance-maladie tel qu’on le connaît est une des grandes mesures que le Québec a prises dans son histoire.

Toutefois, je crois que le Québec ne pourra pas continuer ainsi, vu l’état du système actuel. Je crois qu’il faut faire quelques compromis, et même entre-ouvrir intelligemment la porte au privé comme cela se fait dans certains pays d’Europe et au Mexique. Car, malgré la vieillissement de la population, leur système de santé ne souffre pas comme le nôtre.


Au Québec, le système de santé a certes souffert d’un flagrant manque de bonne gestion. C’est-tu normal que cela ait pris 10 ans pour décider de l’emplacement du CHUM? Combien d’argent a été dépensé en études, et encore des études à ce sujet? Combien d’argent a été perdu à cause de l’inaction politique? Et surtout, combien ont empoché les ministres de la santé, autres politiciens, les gestionnaires, et certains médecins?
Il faut que cela cesse!


Mais ce manque de bonne gestion n’est pas tout. Il y a une hémorragie à arrêter. C’est que les médecins Québécois partent vers d’autres provinces Canadiennes, et vers les USA. Il faut absolument que le Québec amène de mesures pour stopper cette tendance. Dans un Québec souverain, je crois que cela sera plus facile d’empêcher que des médecins déménagent ailleurs, mais pour l’instant, nous devons faire autrement.

En parlant de la Belgique et même du Mexique, là-bas, les médecins sont obligés de faire au moins 2 ans de service en région, une fois leurs études terminées. Une fois ce contrat terminé, le médecin se doit d’offrir un nombre précis d’heures dans le service public avant de pouvoir offrir ses services de façon privée. Pourquoi le Québec ne pourrait pas s’en inspirer?

D’un autre côté, selon moi, le système de santé ne pourra pas tenir le coup si les médecins chargent trop pour leurs services. Bien sûr, certains diront qu’ils ont nos vies entre les mains, mais les éducatrices qui ont la grande responsabilité de s’occuper des enfants ne gagnent pas autant, les policiers qui sauvent des vies non plus, ni les pompiers, pour ne citer que ceux-là. Il est vrai que les médecins ont fait des grandes études, mais ils ne sont pas les seuls à avoir étudié longtemps non plus. Parles-en à certains scientifiques, par exemple. Cela n’excuse pas les médecins d’agir par avidité pour demander encore plus d’argent, alors qu’on devrait tous faire des efforts pour le bien-être de tous.

C’est pourquoi, pour moi, l’État devrait plafonner les salaires des médecins, ainsi que de réglementer leurs honoraires. Cela se fait en Belgique, par exemple. C’est le gouvernement qui dit combien ils peuvent charger, et tous les médecins doivent s’y plier, même dans le secteur privé.

Finalement, je crois que nous devons également empêcher les abus du système de santé. Bien de personnes vont à l’urgence pour un oui, ou pour un non.

C’est pourquoi je pencherais pour qu’on paie un montant minime en allant chez le médecin. Nous serions peut-être plus conscients des vrais coûts du système.
Et pour éviter que même ce prix minime empêche certaines personnes d’aller voir le médecin, le système de santé pourrait offrir un examen de santé gratuit pour tout le monde, une fois par année. Pour que chacun puisse avoir accès à un médecin pour son bilan annuel de santé, question de savoir si tout va bien. Pour le reste, on paie un peu.

Quoique ce soit, que mes pistes de solution soient bonnes ou pas, il est clair que quelque chose doit être faite. L’assurance maladie était une source de fierté pour le Québec, or, dernièrement, le système de santé Québécois est une source d’honte pour nous.

mercredi 13 juin 2007

Justice injuste

La justice est supposée nous protéger contre les délinquants et les criminels. Or, de plus en plus, j’ai l’impression que la justice ne fait pas sa job. Loin de là.

Elle semble de plus en plus féliciter les gens qui ont commis des crimes graves, et s’acharner sur les victimes et les gens qui ont fait des crimes mineurs, surtout, et ohh surtout si ces derniers n’ont pas assez d’argent pour se payer une « justice ».

Et aujourd’hui, deux nouvelles semblent confirmer cette impression. La première concerne le jeune Sébastien Lacasse, dont le principal meurtrier a écopé d’une sentence bonbon-félicitations-pour-ton-crime.


La deuxième nouvelle concerne Benoît Guay, le « policier » qui a commis 8 viols. Eh bien, il s’en tire avec 8 ans de prison. Un an pour chaque victime. Est-ce que vaut un viol? Allez demander aux victimes, voir ce qu’elles en pensent.

Mais ce qui est pire, c’est que dans le cirque qu’est devenue la justice Québécoise, Guay n’en fera que 2 ans ou quelque chose comme ça.

Voulez-vous être encore plus effarés? Nous pouvons lire sur le site de Cyberpresse que « la juge n'a pas retenu comme circonstance aggravante le fait que Guay était policier, car il commettait ses crimes quand il n'était pas en fonction. »

Pour moi, cet argument ne tient pas la route, car un policier doit TOUJOURS montrer l’exemple. Ce n’est pas parce qu’il n’est pas en fonction en faisant un crime qu’il ne jette pas une ombre sur toute la communauté policière. Comment la police peut-elle continuer à avoir une certaine autorité, si celle-ci est sabotée par la justice?

Un petit exemple me vient à la tête : Je suis éducatrice à la petite enfance. Si j’attaquais un enfant hors de mes heures de travail, est-ce que cela serait moins grave que si j’avais attaqué un des enfants à mon travail? NON, car, enfin de compte, les deux enfants auront été agressés.

Si une juge ne tiendrait pas compte du fait que je suis éducatrice à la petite enfance, cela reviendrait à dire que la souffrance d’un enfant serait plus importante que celle d’un autre enfant qui a été attaqué « de la bonne façon. »


Dans le cas de Guay, un viol commis alors qu’il n’était pas en fonction est considéré par la justice comme étant MOINS grave que s’il était commis par un policier en fonction.

Et, sincèrement, cela me révolte!

Déjà qu’en court, il arrive qu’on traite les victimes de viol comme des salopes, en plus elles se font dire maintenant qu’elles n’ont pas à se plaindre. Elles n’ont pas été assez « malchanceuses » pour se faire violer par un policier en fonction!

Or, Guay a utilisé sa formation de policier pour les suivre, pour les surveiller jusqu’au viol. Cela, il faut en tenir compte!

Mais ce qui est effarant c’est que, selon Cyberpresse : « Hier, plusieurs des victimes ont assisté au prononcé de la sentence. Ont-elles trouvé la peine trop légère? Me Briand a laissé entendre que les victimes trouvaient rarement qu'une peine était assez sévère. «Mais je pense qu'elles ont compris le processus et qu'elles l'acceptent», a-t-elle dit.

En gros, on dit aux victimes de se taire pour laisser toute la place à ceux qui les ont agressés.

Quand on entend ce genre de paroles, comme celles de Me Briand, on se dit que quelqu’un au Ministère de la (soi-disant) Justice doit bien se moquer de nous!

samedi 9 juin 2007

Écologie cette semaine

Cette semaine fut un peu plus calme que les précédentes. Cependant, il y a quand même eu des événements qui ont attiré mon attention.


Quand l’écologie tombe dans l’oubli…


Mon prix citron va sans aucun doute à ce que j’appellerais le dossier île Charron.
Selon Cyberpresse

« Un promoteur s'apprête à lancer un «projet immobilier de grande envergure» sur l'île Charron, dans la zone boisée située entre le parc national des Iles-de-Boucherville et l'autoroute 20, à l'entrée du tunnel Louis-H.-Lafontaine, sur la Rive-Sud. Le promoteur Luc Poirier voudrait y construire au moins 2500 unités d'habitation. Le projet se trouverait ainsi aux portes de l'unique parc national de l'archipel du Grand Montréal. »

Comme d’habitude, l’argent passe avant l’écologie. Nous préférons détruire notre écosystème, juste pour faire plaisir à quelques gens riches qui ne pensent qu’à leur petite personne. Car ne vous faites pas d’illusions, ces unités d’habitation seront destinés aux riches qui pourront se les payer.

Ce que je leur dis, c’est que leur argent et leur unité d’habitation ne leur servira à rien si nous n’avons plus de planète viable. Mais dans le monde rempli d’égoïsme dans lequel nous vivons, les mentalités sont très difficiles à changer.

Malheureusement, les gens oublieront ce dossier, et la construction des dites unités d’habitation se fera, malgré les belles paroles de Madame Beauchamp. Car elle s’est dite préoccupée par ce projet, juste pour être « politiquement correct », mais elle n’a rien fait de plus.

Départ d’un grand écologiste Québécois


Mon prix Fleur-de-Lys va à Steven Guilbault, directeur de Greenpeace Québec. Vendredi, on nous annonçait qu’il quittait la direction de Greenpeace Québec. Je dois avouer que cette annonce m’a attristée, car M. Guilbault a, selon moi, fait un excellent travail. À chaque fois que je l’ai écouté parler, son discours m’a paru fort et convainquant. Il a contribué à augmenter le nombre de membres de Greenpeace. De plus, il a travaillé fort pour sensibiliser la population aux problèmes écologiques qui menacent la planète Terre.

M. Guilbault, vous méritez mon respect pour votre travail, et merci pour avoir faire avancer le dossier « vert » au Québec.

Bonne chance dans vos projets futurs.

mercredi 6 juin 2007

Une note sur le français


Y paré kon fé trô de fote , é kon dévré pâ tenir komt de sé fote dan les essamé de francé au cégep.


La nouvelle est sortie aujourd’hui. Certains fonctionnaires du ministère de l’éducation ont proposé de ne pas tenir compte des fautes d’orthographe, de syntaxe et de ponctuation dans les examens de français au Cégep. Aussitôt, la Ministre Michelle Courchesne a réagi en disant qu’il ne fallait pas niveler vers le bas.

Il est vrai qu’on ne peut pas être contre la vertu. Il est normal qu’on défende la qualité de la langue française. C’est pourquoi on ne peut pas permettre aux élèves de sortir du Cégep sans avoir une bonne maîtrise de la langue française. Dans un contexte où on doit protéger la langue française au Québec, il est normal que la décision de la ministre ait fait l’unanimité.
Cependant, je suis loin de lui donner ma palme de Protectrice de la langue française, malgré qu’elle aurait bien aimé se donner ces airs de défenderesse de la langue française. Et ce constat concerne tout le gouvernement Charest.

Tout d’abord, le gouvernement Charest a très peu réagi aux conclusions du juge Grenier, sur l’état du bilinguisme au Canada, où le français recule. Charest aurait dû montrer à quel point il tient au français, mais il ne l’a pas fait.

Ensuite, les Libéraux ne veulent pas imposer des lois plus importantes pour qu’il y ait encore plus de doublage qui se fasse au Québec. Selon Radio-Canada, « Québec a toujours rejeté, jusqu'ici, les demandes pour légiférer dans ce secteur, craignant que les salles québécoises ne soient victimes d'un boycottage des grands studios. L'actuelle ministre de la Culture, Christine St-Pierre, a d'ailleurs réitéré son opposition à ce projet de loi, mercredi, disant préférer des mesures incitatives à des mesures législatives. »

Dans un contexte où l’argent est roi, les studios américains ne feront rien pour venir doubler au Québec si pour eux, 7 millions d’habitants, c’est trop peu et pas rentable. Il faut donc des lois plus strictes pour qu’on fasse davantage de doublage au Québec, pour un public Québécois. Sinon, on aura des films en argot français, ou en anglais, donc le Québec perdra sa spécificité.
Finalement, pour revenir à la ministre Courchesne, si elle était la défenderesse du français dans le milieu de l’éducation, elle aurait légiféré pour éviter qu’un grand nombre d’étudiants francophones choisissent un cégep anglophone, et des universités anglophones.
Certes, j’ai été dans un Cégep anglophone et dans une université anglophone. Et loin d’amener à mon assimilation, mon expérience dans le milieu anglophone m’a convaincu que le Québec se doit d’être indépendant. Mais j’ai malheureusement vu plusieurs élèves, qui étaient dans une école secondaire francophone, se faire assimiler une fois dans un milieu étudiant anglophone au Cégep et à l’Université.

Et finalement, pour montrer au gouvernement Charest qu’il y a du pain sur la planche, si on veut protéger le français au Québec (et surtout à Montréal), je l’inviterais à faire un tour du « West Island » pour constater le nombre de commerces tenus par des personnes (malheureusement, surtout des immigrants) unilingue anglais. Essayez de vous faire servir en français, et vous comprendrez que le français est toujours menacé.
Mais Charest-le-fédéraliste, trop copain avec le canada anglais, ne fera rien pour améliorer l’état de la langue française au Québec. Il préfère faire plaisir à son copain Harper…Devinez dans quelle langue ils se parlent, lorsqu’ils ont des entretiens loin des caméras?

dimanche 3 juin 2007

Citron et Fleur de Lys

Voici la fin de semaine, et pour faire un petit peu le point sur cette semaine chargée, je vous propose Le bon coup de la semaine, et Le mauvais coup de la semaine, humblement, selon Kiora.
En passant, j'espèere en faire une tradition, sur mon blogue. Mais, sans plus tarder, voici mes « Lauréats »

Premièrement, le mauvais coup de la semaine. En fait, il y en a deux....


Tout d'abord, le premier citron va sans hésiter à Mario Dumont qui a été le grand absent lors de la crise du budget parce que Monsieur n'a pas voulu modifier son agenda pour être présent lors des discussions à Québec. Et il disait qu'il serait à l'écoute du peuple....
Pour moi, donc, c'est le premier mauvais coup de la semaine.


Ensuite, comment ne pas en parler? Mon deuxième citron de la semaine va à la ministre du Patrimoine canadien, Bev Oda.

Selon Radio-Canada, elle « refuse d'avancer cet été aux festivals canadiens les 30 millions de dollars prévus dans le budget, malgré les pressions de Québec et de l'opposition à Ottawa. »

Madame Oda, au Québec, les festivals et l'été ne font qu'un. Nous ne saurions pas concevoir un été sans festivals, parce qu'ils mettent, entre autres, la culture de l'avant.

Ou bien, auriez-vous peur, madame Oda, que les festivals québécois fassent briller la culture Québécoise, et aiguisent la différence de la nation Québécoise par rapport au ROC, et que cela contribue à l'indépendance du Québec?

À suivre.....



Le bon coup de la semaine va au PQ, pour avoir contribué à dénouer la crise budgétaire au Québec, avec une certaine élégance. Comme j'en ai déjà abondamment parlé, je ne fais que remettre ma palme du bon coup de la semaine au PQ.

Sur ce, à la prochaine

vendredi 1 juin 2007

Le jeu de la couverture….

Ça y est, c’est fait. Le budget de Monique a été adopté, grâce à une manœuvre permettant au PQ de voter contre le budget, mais sans faire tomber le gouvernement.

Il est curieux de voir comment, aussitôt que ce fut fait, la chicane a été pognée à savoir qui était le gagnant, et qui était le perdant. Or, dans un Québec qui a élu un gouvernement minoritaire, les opinions sont (sans surprise) très divisées. Alors, chacun essaie de tirer la couverture de son côté pour dire que celui à qu’il donne son appui a gagné.

Je ne ferai pas exception, car étant souverainiste, et que Québec solidaire n’a pas de représentation au parlement, je m’intéresse fortement aux faits et aux dires de mon deuxième choix : le PQ. C’est pourquoi je considère que le PQ a bien tiré son épingle du jeu. Les Québécois ne veulent pas d’élections estivales, c’est du moins ce qu’on dit. Alors, en évitant des élections estivales, le PQ ne porte pas l’odieux d’avoir fait tomber le gouvernement, même s’il avait fait l’effort de négocier.

En trouvant la bonne astuce, le PQ a permis au gouvernement Charest de survivre. Or, les libéraux veulent nous faire croire que tout le crédit revient à Charest. Ce n’est pas le cas, puisque c’est le PQ qui a seulement envoyé trois députés pour siéger au moment du vote. Ce ne sont pas libéraux qui ont fait quoique ce soit. Ils étaient à la merci de ce que le PQ allait faire.

Bien sûr, les libéraux diront que Charest a tenu sa promesse. Oui, mais une promesse que les Québécois trouvent aberrante, pour la plupart. Des baisses d’impôt qui n’aident que les riches « de la classe moyenne ». Une promesse dont personne ne veut plus, est-elle encore une promesse? Doit-elle encore être tenue? Non, si la promesse fait plus de tort que du bien.

Mario Dumont, par son silence, est le grand perdant. Il s’est entêté à voter contre le budget, et cela est très mal perçu par la population. Il n’a pas négocié, ce qui fait qu’on a l’impression que Dumont fait un « trip de pouvoir. »

Donc, oui, pour moi… le PQ a tiré son épingle du jeu. Mais, attention, le parti Québécois ne doit pas se reposer sur ses lauriers. Car ce ne serait pas étonnant que Charest démissionne, ou que son parti lui montre la porte d’ici l’automne. Dans ce scénario, les projecteurs seraient fixés sur eux, dans ce cas-là, et cette visibilité sans compter « la lune de miel » du nouveau chef pourraient rendre la vie plus difficile au PQ, et à Québec solidaire aussi.

Maintenant que j’ai tiré la couverture du côté qui me plait, vers le parti que j’ai appuyé dans ce bras de fer, je vais me reposer un peu. Je crois qu’on en aura besoin, car l’automne risque d’être chaud.