La chicane est pognée au sein du Parti Québécois, et comme de fait, le leadership d’André Boisclair est remis en question de plus en plus. J’en ai déjà parlé dans un billet dernièrement, mais j’y reviens pour plusieurs raison.
Tout d’abord, les membres du PQ disent craindre de voir le rêve souverainiste relégué aux oubliettes, surtout que plusieurs médias ont annoncé la mort du mouvement indépendantiste au Québec.
Or, c’est le contraire qu’il faut faire. Plutôt que de se lever pour demander le départ de Boisclair, il faut parler du pays du Québec avec passion. Je remarque que plusieurs accusent Boisclair d’être responsable de la débandade du 26 mars 2007, et d’avoir fait passer ses objectifs personnels avant le pays, et son parti.
Il est vrai qu’en tant que chef, Boisclair a une part importante de la responsabilité de ce qui s’est passé le 26 mars dernier. J’ai moi-même voté pour Québec solidaire, en partie parce que Boisclair ne me convainquait pas. Je crois moi aussi qu’il faut un vrai leader pour amener le Québec vers son indépendance, et Boisclair n’est pas celui qu’il faut.
Cependant, force est de constater que personne au sein du PQ, parmi ceux qui demandent le départ de Boisclair, ne s’est proprement levé pour parler du pays et d’indépendance du Québec, ni pendant la campagne électorale, ni après. Même ceux qui se lèvent pour demander le départ de Boisclair maintenant n’apportent d’alternative. Ils crient que Boisclair doit partir, mais aucune personne ne se démarque vraiment pour reprendre les rennes du parti. Il y a de la chicane au sein du PQ à savoir quand est-ce qu’on devra faire le congrès du PQ pour « crisser Boisclair dehors », mais aucun des membres du PQ ne semble faire preuve de leadership, et parler vraiment au peuple Québecois. Aucun des anti-Boisclair ne me semble être le père ou la mère de
Parfois, on est trop vite à lancer la première pierre.